Earth Defense Force sauvé par la Switch !
Suite à l’annonce de la fin des PlayStation Store de la PS3 et de la Vita, tous les fans d‘Earth Defense Force (dont fait partie votre humble serviteur) avaient peur pour la subsistance de certains épisodes. Heureusement, la Nintendo Switch se pose en parfait conservateur de musée.
Bon, il faut tout de même préciser que Sony, par la plume du très maladroit (pour être gentil) Jim Ryan, a depuis reporté cette fermeture. Mais, tout de même, cela pose la question de la conservation du jeu vidéo. L’éditeur D3 Publisher, et le studio de développement Sandlot, ont pris le taureau par les cornes et annoncent que Earth Defense Force 2 : Invaders from Planet Space, tout comme Earth Defense Force 2017, vont bientôt atterrir sur Switch. De là à penser à une redirection des indispensables jeux de niche, désormais en priorité destinés à la console de Nintendo, surtout depuis les signaux désastreux de Sony en direction du Japon, il n’y a qu’un pas.
Le Weekly Famitsu vient d’annoncer que Earth Defense Force 2 : Invaders from Planet Space sortira le 15 juillet 2021 au Japon. Pour EDF 2017, ce sera cet automne 2021. Seul le prix du premier est pour le moment dévoilé : 3980 yen, soit très exactement 30,41 euros. Tout porte à croire que nous aurons droit à la même politique tarifaire en Europe. Du moins, si les jeux nous parviennent, ce qui n’est pas encore officiel.
Il faut sauver EDF de la vision maladroite de Jim Ryan
Outre cela, D3 Publisher a tenu à préciser deux éléments. Tout d’abord, il ne s’agira pas de remakes. Les deux jeux seront portés à l’identique, une exacte transcription des versions Vita. Ensuite, le producteur Nobuyuki Okajima se laisse aller à une confession : ils ont tenté d’aussi porté Simple 2000 Series Vol. 31: The Earth Defense Force, le tout premier opus de la licence. Mais des difficultés techniques ont mis fin à ce projet. Et là, on peut se demander si ce n’est pas pour mieux proposer une édition augmentée. Espérons, en tout cas.
Rappelons que la licence EDF est l’un des plus dignes représentants du courant kusoge, ou « jeu de merde » en français. Ce gros délire pétaradant, bourré de kaijus à vous en déglinguer le framerate, a su au fil du temps installer des mécaniques si prenantes qu’entre le spectacle volontairement grandiloquent, et le gameplay accrocheur, la licence s’est extirpé du pur nanar. On vous recommande tout particulièrement le cinquième opus, très efficace.
Source : Gematsu.
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