La R.A.T. DWS, le sans fil haut de gamme
Alors là attention, ce n’est pas n’importe quelle souris gaming et sans fil que l’on aborde. La R.A.T. DWS, fabriqué par Mad Catz, est sorti depuis quelques jours et, avec elle, c’est le haut de gamme que l’on aborde. Si vous êtes du genre à viser les sommets des classements, alors restez attentifs car on sort de ce test globalement très convaincu.
Voilà quelques temps, nous vous rendions notre bilan après le test de la GM-180 Wireless, souris gaming d’entrée de gamme, au rapport qualité / prix indéniable. Avec la R.A.T. DWS, Mad Catz vise un tout autre public. Cela se vérifie immédiatement. Outre que le prix est effectivement en adéquation avec l’esprit (comptez 120 euros sur Amazon), l’écrin dans lequel repose le matériel est luxueux. Vous allez faire glisser le carton pour découvrir votre nouvelle propriété dans une protection qui ne laisse aucune place au doute. Corsetée comme jamais, elle est accompagnée d’une pile, deux reposes auriculaires, d’un repose poignet, d’un petit pinceau pour nettoyer dans les détails et d’un tournevis afin d’ajouter ou enlever des compartiments. Bien entendu, n’oublions pas le dongle, juste sous la souris. Et la notice (notamment en français), la garantie, ainsi que des stickers Mad Catz.
Les joueurs attentifs à l’actualité techno savent que, depuis son retour aux affaires, Mad Catz a décidé de jouer la carte du démarquage visuel. Et la R.A.T. DWS est dans cette lignée. L’aspect, entre la destructuration et la mécanique, donne l’impression d’être en compagnie d’un petit mecha, ce qui n’est pas pour nous déplaire. La dominante noire fait que l’élégance de l’ensemble domine, et le logo stylé de la marque vient habilement ressortir sous la paume. Seul petit regret, cette toute petite flèche pour indiquer la molette. Aussi, la souris est sans fil, et cette philosophie est jusqu’au-boutiste. Il faut donc faire sans éclairage RVB, un gadget à notre sens mais apprécié de certains joueurs. Le but étant de gagner en autonomie, bien entendu.
Un petit bijou fait pour le eSport
L’autonomie, justement, est l’une des belles satisfactions. Entre nous, on avait un peu peur que cette R.A.T. DWS tombe en rade un peu vite, et ce n’est pas le cas. Après l’avoir longuement utilisée, avec une pile qui n’est pas celle proposée dans le package, on peut affirmer deux chiffres, liés au duo de modes 2.4hz et Bluetooth V5.0. Pour le premier, on monte à 200-205 heures. Le second, lui, va jusqu’à 300 heures. Le différentiel est logique, le réactionnel n’étant pas le même dans ces modes (favorisez le 2.4hz pour laisser s’exprimer le potentiel maximal). C’est donc un bon résultat, même si l’on ne peut tout de même nous empêcher de regretter l’absence d’une connectique USB.
L’aspect de la R.A.T. DWS laisse imaginer une ergonomie très travaillée, et c’est bien le cas. La surface paume-doigt est parfaitement prise en mains, avec assez d’espace pour bien que les clics droit et gauche soient différenciés sans aucune forme de doute. surtout, ce sont les zones de repos qui font de l’excellent travail. Avec cette souris gaming, on ne peut imaginer qu’un seul joueur puisse ressentir la moindre mauvaise sensation liée, par exemple, à la fatigue du pouce. Et cette remarque vaut pour une grande fourchette de taille de mains. Le petit détail qui tue, c’est le remplacement du repose auriculaire, assurant ainsi un confort indéniable. On insiste sur ce point, c’est une grande satisfaction ergonomique, et ce malgré un poids un chouïa plus élevé que ce qu’on a l’habitude de peser.
Les performances font de la R.A.T. DWS une souris clairement dédiée à l’eSport. Bien entendu, vous pourrez aussi vous en servir pour jouer de manière bien plus détendue, mais la présence de quatorze boutons programmable fait qu’ils seront utiles pour qui veut aller vite. D’ailleurs, il faudra vite aller télécharger le programme sur le site officiel du constructeur. Il est simple d’accès et sera votre meilleur ami pour tout configurer précisément. La précision, justement, est une nouvelle grosse qualité de cette souris. L’un des boutons permet de changer entre quatre valeurs de DPI, lequel peut monter jusqu’à 16 000. C’est déjà une folie, mais le meilleur se trouve encore ailleurs. Le chef-d’œuvre de Mad Catz, c’est le temps de réponse des clics, quasiment instantané. C’est à telle point qu’on se demande comment retourner sur du matos plus classique.