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Chivalry 2 – Test – Tripwire Interactive – PlayStation 5

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image jeu chivalry 2
image playstation 5 chivalry 2
  • Chivalry 2
  • Disponible sur : PlayStation 5, PlayStation 4, Xbox Series, Xbox One, PC
  • Développé par : Torn Banner
  • Edité par : Tripwire Interactive
  • Sortie le : 8 juin 2021
  • Genre : Action, Multijoueur
  • pegi18

Chivalry 2, la bonne surprise online du moment

Peu de joueurs auraient pu voir venir le succès populaire de Chivalry, lors de sa sortie en 2012. Alors que le projet a débuté en tant que mod d‘Half Life 2 (oui, comme Gary’s Mod), il s’est vite trouvé une communauté si solide que le jeu s’est alors trouvé une vie qui lui est propre. Avec Chivalry 2, voilà que le studio Torn Banner revient à la charge, accompagné de Tripwire Interactive à l’édition.

Si le concept reste axé sur des combats aussi moyenâgeux qu’âpres, les habitués du premier opus vont vite se rendre compte que le jeu embarque quelques belles nouveautés. Et pas du genre anecdotiques : elles font de Chivalry 2 une suite totalement justifiée, pas seulement le moyen de réveiller une communauté. Rappelons donc que le joueur incarne un chevalier sur le champ de bataille, dans des joutes aussi sauvages qu’obligatoirement multis. Oui, il vous faut donc une connexion pour y jouer, et un abonnement au PlayStation Plus, car aucun mode solo n’est au programme.

Ceux qui ont retourné le jeu de 2012 vont tout d’abord retrouver la personnalité de cet univers. Certes, il y est question de combats « réalistes », du moins les impacts ne trompent pas sur la nature des armes employées. Seulement, la dimension humoristique de Chivalry 2, exagérée dans les hectolitres de sang versés (le niveau de gore est réglable dans les options), imprime évidemment du fun à l’ensemble. Le jeu de Torn Banner ne se pense pas comme une simulation humaine, mais plutôt comme un trip destiné à celles et ceux qui veulent gouter de l’épée, de la fourche, et se prendre du bouclier en pleine poire tout en observant les têtes s’envoler à la chaine. Non sans avoir tout d’abord écumé le tutoriel, d’une importance capitale vous pouvez nous croire.

De grosses batailles sanglantes jusqu’à 64 joueurs !

image test chivalry 2

Les serveurs vont jusqu’à 64 joueurs simultanés.

Mais après ces premiers instants qui rappellent une bien belle époque, on se rend tout de même compte que les développeurs ne se sont pas endormis sur leurs lauriers. Si les sensations ont été évidemment améliorées, notamment grâce à une physique qui n’a plus rien à voir avec ce qui se faisait voilà dix ans, la caméra a aussi été complétée. Chivalry 2 propose désormais d’alterner entre vu subjective et à la troisième personne. On continue de préférer la première solution, infiniment plus immersive et totalement jouable. De plus, on y ressent comme jamais le poids de l’arme, et ce quelle que soit la classe opté, et surtout l’on savoure mieux nos exploits qui ne tardent pas à se faire nombreux. La prise en mains n’est pourtant pas facile, il faut bucher pour, par exemple, accomplir de belles choses avec l’archer, mais le jeu assure le grand spectacle dès que l’action débute.

Pour le moment, les modes de jeu sont peu nombreux, d’ailleurs il s’agit du principal regret laissé par Chivalry 2. On a droit à des batailles à mort par équipes sur des serveurs (solides et blindés pour le moment !) pouvant accueillir jusqu’à soixante-quatre joueurs. Autant vous dire que c’est rapidement la foire à l’empoigne, surtout qu’une mécanique hyper intelligente a fait son apparition pour dynamiter les batailles. Si l’arbalète ou l’arc peuvent assurer une bonne technique à distance, sachez qu’il est désormais possible de balancer une arme, le bouclier ou tout autre élément récupéré au sol. Et ce n’est pas anecdotique : ça peut tuer sur le coup… ou totalement échouer, vous laissant à la merci d’un adversaire qui n’en demandait pas tant. Sur le terrain, autant vous dire qu’on voit valser des tonnes d’épée à une main, un vrai coupe-gorge.

Un contenu un peu juste pour le moment, mais une expérience fun

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Lui, va pas falloir trop l’énerver.

L’autre mode de Chivalry 2 vous demande de vous en sortir seul, et c’est tout de même un peu moins drôle. Même si on vous conseille, tout de même, de passer d’abord par là afin de bien comprendre la classe que vous avez choisi (parmi quatre : Chevalier, Fantassin, Archer et l’un peu cheaté Avant-garde), ainsi que pour mettre à l’épreuve vos réflexes de parade. Mais on ira tout de même rapidement vers l’autre mode, qui multiplie des objectifs vraiment savoureux. Qui n’a jamais rêvé de porter une armure bien luisante pour aller cramer un village dans la joie et l’allégresse ? Pas vous, et ce même s’il ne faut compter, pour le moment, que sur huit cartes au level design certes très intelligent, mais loin d’être suffisantes pour tenir la distance.

Techniquement, Chivalry 2 se fait positivement surprenant. On n’attendait absolument pas une claque technique, et on en est loin, mais c’est globalement fluide, fin et précis. Certaines textures au sol peuvent un peu dénoter, mais ça reste assez minime finalement. La bonne localisation des dégâts, qui se constate de facto quand, par exemple, un bras se dessoude d’un corps, démontre un joli soin du détail. Surtout, la PlayStation 5 permet un 60 fps constant, et ça fait toute la différence. Par contre, on a noté des bugs d’affichage, espérons de futurs patchs pour réparer tout ça. Enfin, jouez-y au casque car le sound design (le bruit des chocs est incroyable, à vous faire froid dans le dos) s’y savoure idéalement.

Conclusion

Depuis les phases de bêta, on savait que Torn Banner préparait une suite efficace. Bonne nouvelle, Chivalry 2 confirme cette pensée. Si vous cherchez un jeu exclusivement multijoueur, différent des habituels FPS à l’arme à feu, alors vous êtes à la bonne adresse. Trip moyenâgeux intense d’une violence tellement surréaliste qu’elle en devient comique, le jeu propose pas mal de bonnes idées. Comme la mécanique de lancer, qui transforme les batailles en véritables coupe-gorges. On regrettera cependant quelques bugs, et surtout un contenu que l’on espère bientôt complété. Mais tout de même, que c’est bon de se prendre pour un chevalier.

15 /20
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