Farming Simulator 22 : Premium Edition, une version très enrichie
Paru voilà maintenant deux années (que le temps passe vite !) Farming Simulator 22 fut un très bon millésime. Alors que cet épisode était particulièrement attendu, promettant un véritable gap avec son prédécesseur et marquant aussi l’indépendance du studio Giants Software (désormais distribué par mes chouchous de Plaion). Avec ses désormais sept DLC, apportant un énorme contenu additionnel, l’expérience de base est bien plus solide. Du coup, la sortie de ce Farming Simulator 22 : Premium Edition se justifie, et les joueurs désirant obtenir l’intégralité de l’expérience feraient bien de s’y pencher.
Avant d’aller plus loin, sachez que cet article s’attarde sur les nouveautés. Les bases du gameplay seront à retrouver dans mon test de FM 22. On retrouve donc l’intégralité du contenu d’origine, avec comme ajout l’extension significative de la diversité des cultures et des activités agricoles. Cultiver des champs de maïs, de blé, de soja et bien d’autres offrait déjà une bonne grosse dose de fun pour les fans de la licence. Dans Farming Simulator 22 : Premium Edition, elle gagne évidemment en intensité, ce qui pourra d’ailleurs être très (trop ?) impressionnant pour les débutants. Mon conseil : se concentrer d’abord sur un objectif précis, ne pas vouloir tout faire, tout de suite. La gestion de l’élevage n’a pas réellement bougé das l’esprit, mais elle reste hyper complète et assez réaliste. La sylviculture reste toujours une activité distincte, avec la possibilité de gérer des forêts et de couper du bois pour diverses utilisations.
L’un changement majeurs du jeu d’origine était le cycle complet des saisons. Les saisons influent directement sur les conditions de croissance des cultures, la météo et les activités agricoles disponibles. Cela ajoute une dimension stratégique significative, obligeant les joueurs à adapter leurs méthodes de gestion en fonction des saisons en constante évolution. Ce point ne bouge pas d’un iota, mais est mis en relief par les nouvelles cartes de Farming Simulator 22 : Premium Edition. D’ailleurs, le terrain de Zielonka justifie à lui seul l’achat de cette itération, avec des activités uniquement disponibles sur ces terres, je pense surtout à l’investissement dans des usines capables d’ouvrir à la production d’aliments en boîte de conserve. Voilà déjà de quoi changer assez radicalement l’expérience, la compléter fondamentalement.
La carte Zielonka, grande star de cette édition
Farming Simulator 22 : Premium Edition introduit tout ce qui fut contenu dans les DLC précédents, donc attendez-vous à une pluie de nouveaux constructeurs, avec tout ce qu’il faut d’outils ou de véhicules. Les chiffres sont énormes : une vingtaine de cultures différentes, plus de cent-ciquante marques, et près de quatre-cent engins. Si la licence a longtemps fait rire les non-passionnés, elle devient de plus en plus colossale… mais toujours aussi perfectible. L’aspect multijoueurs pourrait gagner en utilité, même si la coopération peut effectivement aider grandement. Mais j’aurai aimé plus d’intérêt à la compétition, par exemple. C’est sans doute ce que je surveillerai dans la future édition : le genre est ouvert à plus de features en ligne, il faut donc que ça s’améliore.
Autre petit regret, l’absence d’améliorations d’ordre technique. Qu’on soit clair, le jeu d’origine marquait une certaine avancée dans ce domaine, et le soft se fait désormais plutôt mignon. On est loin de ce qu’on moquait dans les premières édition de la licence ! Farming Simulator 22 : Premium Edition n’est donc pas une révolution, mais ça reste acceptable, voire carrément impressionnant dans le détail des modèles 3D. On comprend que les marques fassent confiance aux développeurs, tant ces derniers respectent leurs rendus. Par contre, la physique reste un peu étrange. Surtout, l’intelligence artificielle des PNJ reste peu réaliste, les fait agir sans une once de prudence, de conscience que le joueur existe. Il faudra que le futur FM soigne cela, et l’on tiendra alors une nouvelle référence.