Site icon JV PLUS

Nickelodeon Kart Racers 3 – Test – PlayStation 5

image jeu nickelodeon kart racers 3

Nickelodeon Kart Racers 3 réussit enfin son coup

Alors que Mario Kart s’est depuis bien longtemps imposé comme le roi des jeux de course à tendance action, d’autres licences tentent de temps en temps de se faire une place au soleil. Récemment, on a vu apparaître un Schtroumpfs Kart par exemple, ou encore du Garfield Kart, par ailleurs tous deux chez Microids et de qualité pour le moins discutable. Le tout premier Nickelodeon Kart Racers, paru en 2018, n’était pas non plus un foudre de guerre, mais les personnages inclus dans cette sorte de best of de la chaine préférée des enfants anglophones lui ont assuré un certain succès. Aujourd’hui, j’attendais tout de même que les développeurs de Bamtang Games, et l’éditeur GameMill, rendent enfin un opus satisfaisant.

Nickelodeon Kart Racers 3 ne s’embarrasse pas d’une quelconque histoire, par contre sa grande force est son contenu. Trente six circuits vous attendent, de qualité certes inégale côté level design mais tous habités d’assez de spécificités (les passages secrets, des phases aquatiques !) pour qu’on y revienne avec un minimum de plaisir. Ils sont répartis dans une dizaine de championnats ceci à chaque fois dans trois modes de difficulté. Tous les tracés ont leur personnalité, bien évidemment en adéquation avec les différentes licences embarquées par le soft. Et là aussi, c’est énorme : quarante personnages, couvrant tout autant Les Tortues Ninjas que Bob L’Éponge, en passant par Avatar, Jimmy Neutron, The Legend of Korra etc. Ce côté un peu All-Star est ce que recherche les fans, et force est de constater que cette qualité est assurée.

Chacun des pilotes est accompagné de son kart, que le joueur peut modifier grâce à des pièces détachées (pneus, pots d’échappement). Là encore, le contenu est assez incroyable, surtout qu’il vous faudra pour cela soit gagner des courses, soit glaner des jetons de slime pendant celles-ci et les dépenser dans la boutique. Et ce n’est pas tout, puisque Nickelodeon  Kart Racers 3 introduit aussi la notion très intéressante de soutiens. Ainsi, il vous faudra opter pour un mécanicien et un ingénieur, ce qui apporte tout un tas de bonus. Le casting propose carrément quatre-vingt-dix personnages sur ces deux métiers, avec là encore beaucoup à débloquer. J’aime cette notion de choses à obtenir ingame, cela devient assez rare de nos jours où tout est en DLC. Vraiment un bon point, apportant presque constamment de la nouveauté.

Un gros contenu, mais une petite technique

Vous aurez même le choix entre le kart et la moto.

Le mode solo propose aussi un mode Défi plutôt sympathique pour la diversité des sensations, mais un peu facile. Quatre minis-jeux en arène sont aussi de la partie, mais ils sont clairement pensés pour être joués à plusieurs. On retrouve aussi les habituels Contre-la-montre et Courses libres. Idéaux pour bien s’habituer au gameplay. De ce côté, Nickelodeon  Kart Racers 3 essaie d’assurer l’essentiel mais souffle un peu le chaud et le froid. Les fans de Mario Kart en retrouveront les bases (jusqu’au sneaking), mais avec des subtilités plutôt intéressantes sur le papier, mais moins dans l’exécution. Comme ces phases de glissade sur slime, à effectuer en rythme pour gagner en vitesse. C’est pas mal pensé, mais la caméra ne facilite pas les choses. C’est comme l’idée de mettre l’accélération sur une gâchette : je comprends qu’il faille se démarquer du hit de Nintendo, mais on sent de suite comme une perte de réactivité avec les objets sur les boutons. C’est moins naturel, tout simplement, et globalement la prise en mains pourrait gagner en simplicité.

Le mode multijoueurs, pas super peuplé en ce moment, termine tout de même de créer une grosse durée de vie. Jusqu’ici tout va à peu près bien. Seulement, il est temps d’aborder la technique. Visuellement, Nickelodeon Kart Racers 3 fait un peu daté, avec des textures baveuses et même un peu de crénelage. Et la direction artistique se révèle fatalement un peu spéciale, avec ces fluides verts pas vraiment du meilleur goût, mais attendu par des enfants qui effectivement raffolent du slime. Heureusement, sur PlayStation 5 le soft est fluide. L’ambiance sonore est aussi très partagée, entre la bonne volonté du doublage des personnages (par contre, la répétitivité est au rendez-vous, et les musiques sans trop de personnalité. Enfin, sachez qu’une version physique existe, distribuée sous nos latitudes par Just For Games.

Quitter la version mobile