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Resident Evil Village : Gold Edition – Test – Xbox Series

image jeu resident evil village

Resident Evil Village gagne encore en puissance

Quelques mois après sa sortie, Resident Evil Village est encore dans ma tête. Certes, l’aventure était un peu moins marquante de celle de Resident Evil 7, surtout à cause d’un effet de surprise moins puissant. Mais, globalement, j’étais satisfait des avancées sur le lore et les nouveaux personnages, bien évidemment les vilains, étaient mémorables. Capcom a décidé de suivre ce joli succès avec un DLC, Extension Winters, disponible pour ceux qui ont le soft d’origine, ou par le biais d’une toute nouvelle édition intitulée Resident Evil Village : Gold Edition.

Mon test de Resident Evil Village : Gold Edition va s’attarder sur les nouveautés du DLC Extension Winters. Comme j’ai écrit un article bien complet, à l’époque de la sortie du jeu, avec tout ce qu’il faut de détails sur le gameplay et d’analyse du scénario sans ne vous risquer aucun spoiler, sa lecture est conseillée ! Il faut cependant rappeler que l’action se déroule dans la droite lignée de Resident Evil 7, alors qu’Ethan et sa femme se sont installés en Europe de l’Est. Alors que le couple tente, tant bien que mal, de recoller les morceaux, Chris Redfield fait une entrée en scène mémorable, enlève Rose, laisse Mia Winters pour morte, et enlève notre avatar. Et l’on se réveille non loin d’un village dominé par un immense château gothique, rappelant évidemment les Castlevania de Konami. C’est ici que les Dimitrescu font régner la terreur, et semblent détenir des informations sur le mystère des Winters.

L’histoire de Resident Evil Village me plaît toujours autant pour le rythme de son cheminement, peut-être un peu moins pour l’horreur d’un niveau moindre que sur le septième opus. La revivre, à la troisième personne grâce à l’Extension Winters, est un vrai plaisir. Car oui, le plus gros contenu de ce DLC est clairement la possibilité de s’y remettre mais avec une caméra proche de ce qu’on avait dans Resident Evil 4, dont le remake fait partie de mes plus grosses attentes. Le résultat est remarquable, et ce même si je constate certains bugs de collision, ou encore des animations absentes comme celle de l’ouverture des portes. Non, le jeu original n’était pensé pour cette vue TPS, c’est d’autant plus satisfaisant d’en découvrir les qualités. Quelles sont-elles ? Une visée plus précise au pad, une visibilité amoindrie donc une sensation d’urgence accrue. Cela ne transforme pas non plus l’expérience, mais ainsi tous les joueurs trouveront leur compte.

La vue TPS fonctionne bien, et l’épilogue intéressera les fans

Les ombres de Rose propose un nouveau bestiaire effrayant.

L’autre contenu inclus dans Resident Evil Village : Gold Edition, c’est Les Ombres de Rose, une aventure longue de trois heures, et plus courageuse que ce j’attendais. Le récit prend place seize ans après l’action du jeu d’origine, et cette fois-ci l’on incarne Rose, la fille d’Ethan. Ce changement d’avatar est évidemment ce qui motive l’existence de ce segment scénaristique, lequel se présente carrément comme l’épilogue de l’histoire des Winters. L’adolescente est en pleine dépression, à cause de ses pouvoirs psys lui valant bien de méchants quolibets. Alors, jusqu’ici tout va bien, mais je ne vous le cache pas : incarner une fille de cet âge, en proie au mal-être, ce n’est pas mon truc, comme déjà vécu (et même subi) avec Life is Strange. Au-delà de ça, l’ambiance est bonne, le bestiaire se révèle aussi nouveau qu’effrayant, et surtout j’ai aimé maitriser le pouvoir de Rose, elle qui envoie des ondes de puissance pour, par exemple, envoyer valdinguer des ennemis ou des éléments du décor. J’espère, simplement, que Capcom n’axe pas le futur de la licence sur une personnalité aussi « gamine ». Et attention pour l’avenir, car l’avatar m’a paru étrangement lourd, moins agréable à manier qu’Ethan.

Resident Evil Village, via l’Extension Winters, embarque aussi de nouveaux personnages pour le mode Mercenaires, ainsi que de nouvelles missions. Trois nouveaux participants donc : Karl Heisenberg, Alcina Dimitrescu et surtout Chris Redfield ! Bien entendu, chacun est accompagné de son équipement. Et, pour la grande au chapeau, une particularité physique un poil handicapante, j’ai vraiment préféré incarner le héros de Resident Evil 1. Tout cela ne fait qu’ajouter à la durée de vie, décidément bien solide avec vingt-cinq heures pour qui veut tout voir, et encore plus en ajoutant le mode Mercenaires. Côté technique et musiques, tout reste au très bon niveau de l’expérience d’origine, bien aidé par une direction artistique au top.

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