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Dreamworks All-Star Kart Racing – Test – Nintendo Switch

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Dreamworks All-Star Kart Racing, du potentiel mais mou du genou

Le jeu de course arcade n’est pas né d’hier, tout comme son dérivé jeu de kart. Formalisé après le turbo-succès de Mario Kart, puis ayant donné finalement assez peu d’itérations à sa suite imminente (je peux surtout vous citer Street Racer, Crash Team Racing ou Diddy King Racing), ce véritable sous-genre a carrément explosé ces derniers temps. Les Schtroumpfs, Digimon, Garfield, LittleBigPlanet, Sonic, et bien d’autres, ont comme point commun d’avoir leur version kartisée, avec plus ou moins de réussite. Alors, Dreamworks All-Star Kart Racing, édité par Gamemill Entertainment et distribué en physique par Just For Games, fait-il partie des réussites ?

Sans grande surprise, Dreamworks All-Star Kart Racing fait l’impasse sur un mode scénarisé. Je sais que ça peut décevoir mais, en y regardant de plus près, Mario Kart n’a jamais proposé un tel contenu. Ce qui, vous en conviendrez, ne remet nullement en cause la qualité des hits de Nintendo. Bon, je dois tout de même avouer qu’il y aurait eu une certaine logique à voir les différents héros ici invoqués (une vingtaine, tout de même) être soutenus par un récit. Mais même s’ils sont nés au cinéma, ces personnages sont réunis uniquement afin de se lancer dans la compétition. Sans oublier de se balancer des objets dans la joie et la bonne humeur, tout au long de circuits pensés en forme d’hommages aux différentes licences.

Pas d’histoire donc, mais assez de modes pour tout de même s’y retrouver. Et, autant le signifier de suite, particulièrement du côté du solo. Ainsi, Dreamworks All-Star Kart Racing propose tout ce qu’il faut en terme de Coupes, Défis, Contre-la-montre et Courses libres. Chacun de ces modes (et avec ses différentes niveaux de difficultés) remplit son rôle, surtout en proposant assez de contenus pour nous accrocher au volant. On a des objectifs, des éléments cosmétiques pour les différents karts, des personnages à débloquer. Et la bonne idée, une surprise que j’ai vraiment apprécié, c’est cette sorte de mini-exploration au sein des circuits. Plus précisément, trouver des objets spéciaux vous ouvre une sorte de passage secondaire, lequel permet de conduire sur une portion aussi colorée que libérée d’adversaires. Idéal pour remonter le peloton quand on est largué.

Pas mal de contenus, mais une impression de vitesse en berne

Si tout cela n’est pas de l’ordre de la révolution du genre, Dreamworks All-Star Kart Racing assure tout de même assez d’activité pour éviter de rejoindre le rang des exploitations totalement fainéantes. Par contre, le gameplay manque un peu de profondeur. Qu’on soit clair, le principal est assuré : accélérer est la meilleure option. On dérape pour gagner du boost, on tente de ralentir les adversaires, le tout en exploitant au mieux les capacités de notre personnage. Car piloter avec Shrek, ce n’est pas la même chose qu’avec Baby Boss, Harold ou le Chat Potté. Encore une fois, ce n’est nullement original mais, au moins, cela justifie l’imposant roster. Par contre, ma vraie retenue concerne la vitesse. Ce n’est pas un regret technique car on sent bien que la lenteur est un choix délibéré du studio Bamtang Games. C’est sûrement motivé par le besoin de ne pas perdre les plus jeunes en route mais, en fin de compte, cela rend surtout les courses assez monotones après leurs premières découvertes.

La durée de vie de Dreamworks All-Star Kart Racing est plutôt moyenne, mais tout de même satisfaisante pour qui veut tout faire et tout débloquer. Je regrette tout de même l’absence de population dans un mode online totalement déserté. Enfin, j’ai pu tester le jeu sur Nintendo Switch, et la technique y est plutôt mignonne sans non plus être totalement propre. Les textures accusent le coup, et j’ai observé pas mal de crénelage. Par contre, la direction artistique relève le tout, avec des circuits très en phase avec les différents pilotes, eux-même très bien modélisés. Enfin, les musiques se font là aussi plutôt à-propos, même si les bruitages des personnages, insupportables à la longue, m’ont poussé à couper le son assez rapidement.

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