Test

Cavern of Dreams – Test – Nintendo Switch

4 Mins read
image test cavern of dreams
image nintendo switch cavern of dreams
  • Cavern of Dreams
  • Disponible sur : Nintendo Switch, PC
  • Développé par : Bynine Studio
  • Edité par : Super Rare Games
  • Sortie le : 5 février 2024
  • Genre : Plates-formes 3D
  • pegi7

Cavern of Dreams : un bon petit platformer 3D nostalgique

Ce début d’année 2024 est clairement placé sous le signe du gros J-RPG à la durée de vie gargantuesque. Alors que je sors à peine de Persona 3 Reload et de Like A Dragon : Infinite Wealth, et pendant que je suis entrain d’enchainer avec Final Fantasy 7 Rebirth ou encore Unicorn Overlord (sans oublier le très surprenant Helldivers 2), d’autres petites expériences doivent retenir l’attention. Bah oui, il faut bien respirer entre deux énormes voyages, sous peine de vraiment se lasser. Perso, j’ai comme principe de toujours placer un bon petit jeu de plates-formes dans l’intervalle, comme par exemple le tout mignon Poi, que je vous recommande fortement par ailleurs. C’est donc avec une certaine gourmandise que j’ai vu débarquer, sur l’eShop de la Switch, un certain Cavern of Dreams, dont le caractère fait clairement penser à la bonne époque de la Nintendo 64.

Et tout démarre plutôt idéalement, avec un univers typique (et délicieux) de platformer 3D aussi rapidement installé que simple à digérer. Et c’est totalement ce dont on a besoin pour, comme exposé précédemment, souffler entre deux scénarios hypers écrits. Cavern of Dreams nous propose d’incarner Fynn, un petit dragon rougeaud, ce qui a eu pour effet de rapidement me rappeler un certain Spyro. Plus sur la forme que sur le fond, il faut le préciser. Notre avatar va devoir partir en quête de sa famille, frères et sœur encore sous forme d’œufs, kidnappés par l’odieux cochon Luna. Voilà qui ne fera l’objet que de peu de développement… et tant mieux ! Une fois que la motivation est posée, et avec tout de même le recours à quelques PNJ afin de faire gonfler un minimum l’univers mais sans bavardages malvenus, on a accès au hub, à une partie du move set, et c’est parti mon kiki ! Seule regret : l’absence de sous-titres français. Mais rassurez-vous, le texte est vraiment facile d’accès.

Cavern of Dreams est l’œuvre d’un petit studio indépendant anglais : Bynine Studio (ici édité par Super Rare Games). Pour être plus précis, il s’agit de leur premier véritable jeu, même s’ils ont déjà livré sur Steam d’autres expériences passées clairement inaperçues. J’ai effectué quelques petites recherches sur les Internets, et je n’ai pas trouvé énormément d’informations à leur propos. Cependant, jouer au soft ici abordé apporte pas mal de réponses : on peut clairement penser que les développeurs ont beaucoup apprécié les jeux de Rare sur N64. Et ça, c’est le gameplay qui nous le dit. Fynn se contrôle agréablement, l’on saute ou l’on roule avec aisance, cela dans le but d’atteindre, au sein des différents niveaux (organisés autour d’un hub) au level design certes sans génie mais globalement dans la veine nostalgique du genre. Ces oeufs nous permettent d’acquérir de nouvelles capacités, comme planer par exemple, ce qui facilité l’exploration. Voilà donc le grand principe de cette expérience, avec comme spécificité une absence d’adversaire. Ici, je reste tout de même assez divisé. Car oui, cela renforce l’esprit de découverte, mais retire aussi une bonne partie du sel contenu dans le genre.

Plaisant à jouer, et très nostalgique dans la technique

Et cette absence d’adversité se ressent d’autant plus au moment d’aborder le contenu. Cavern of Dreams se parcourt bien vite, et ce aussi bien par les enfants que les plus expérimentés. Au sein des niveaux, récupérer les différents œufs se fait sans encombre, et ce même si le studio réserve des énigmes bienvenues mais très simples. Dans le but d’injecter un peu de difficulté, le studio a fait le choix de ne pas proposer la moindre barre de vie. Du coup, une chute dans un précipice est de suite puni par un retour au précédent point de sauvegarde, et un impact avec un danger juste sanctionné d’une petite expulsion. Cela ne pousse pas à se dépasser et, irrémédiablement, le 100% perd un peu en saveur. D’ailleurs, comptez 3 petites heures pour venir à bout du soft, et 6 heures si vous visez le 100%. Sans trop d’intérêt à y revenir après la fin. C’est vraiment dommage, car le gameplay accrocheur me poussait à en vouloir plus.

Cavern of Dreams se traverse donc sans trop de difficulté, mais tout de même plaisamment. Non seulement grâce à l’ambiance, le gameplay, mais aussi l’ambiance aussi bien visuelle que sonore. Cela saute aux yeux dès les premières secondes, Bynine Studio a axé se direction artistique globale vers un rendu Nintendo 64. Oui, encore elle, et je ne cache pas que c’est un vrai bonheur pour ma part. Certes, il faut avoir vécu cette époque bénie afin d’être sensible, par exemple, à la naïveté des textures et à son absence de relief vraiment typique de ce qui se faisait à la fin des années 1990. Ou au choix de couleurs qui, il est vrai, peut parfois nous piquer les rétines. Mais si vous appréciez ce genre de rendu, c’est du petit lait. Entre les modèles 3D, les décors bien démarqués (les environnements des niveaux de renouvellent bien), et une propreté globale de la fluidité, on est bien dans la madeleine de Proust que je recherchais. Enfin, les musiques manquent peut-être un peu d’ampleur, et je ne retiens pas vraiment un thème plus que l’autre, mais là encore ça se tient assez bien pour ne jamais déranger.

Conclusion

Cavern of Dreams est le genre de titre dont on a besoin afin de souffler entre deux gros RPG énervés. Expérience zen, nostalgique dans sa technique agréable à jouer, ce soft possède un charme certain : celui du bon vieux temps où les jeux allaient droit au but. Alors certes, la durée de vie et la difficulté sont un peu en berne. Mais j’en ressors assez conquis, et je demande à revoir cette licence avec, pourquoi pas, une suite plus entreprenante dan son contenu.

14 /20
Related posts
Test

Romancing SaGa 2 : Revenge of the Seven - Test - PS5

6 Mins read
Romancing SaGa 2 : Revenge of the Seven sublime son modèle Décidément, nous vivons une époque passionnante. Si une partie de l’industrie me semble au bord d’un précipice créatif, une fin d’ère se dessinant de manière objective, une autre tente de rappeler à quel point le futur peut s’appuyer sur un passif brillant. Et dans ce petit jeu, ce respect des traditions et de la modernité, force est de constater que les éditeurs Japonais s’en sortent bien mieux que les Occidentaux. Ainsi, alors que l’année 2024 tire sa révérence, ce…
Test

Squirrel With A Gun - Test - PlayStation 5

4 Mins read
Squirrel With A Gun : du fun à toutes les branches Si l’ultra-réalisme a longtemps été au centre des attentions non seulement de l’industrie vidéoludique mais aussi des joueurs, il semble qu’on soit (enfin) venu à bout de cette tendance. Preuve en est le récent succès d’Astro Bot, salvatrice bouffée d’air frais. Personnellement, rien ne fait plus jeu vidéo qu’un plombier à moustache sautant sur des tortues, ou qu’un hérisson bleu fonçant à vive allure. Le jeu vidéo, c’est aussi le joyeux délire, et pas que les TPS grisâtres. Car…
Test

Until Dawn - Test - PlayStation 5

4 Mins read
Until Dawn : Halloween a sa star vidéoludique Sérieusement, c’est un truc de fou comme le temps passe vite. J’ai du mal à réaliser : Until Dawn, le jeu qui a révélé le studio Supermassive Games (bien soutenu à l’édition par Sony Interactive Entertainment), va bientôt souffler ses dix bougies. Alors certes, ça fait un bail, mais le souvenir est encore très vivace. Il faut bien dire que les qualités de ce survival horror à forte tendance film interactif déployait bien des qualités. La première, la principale selon moi, était…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

×
Test

Psychonauts 2 - Test -PlayStation 4