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Monster Hunter Stories 2 – Test – PlayStation 4

image test monster hunter stories

Monster Hunter Stories 2 fait son copier/coller sur PS4

Paru voilà trois ans en exclusivité temporaire sur Nintendo Switch, Monster Hunter Stories 2 fut une bien belle réussite, plaisante non seulement pour les aficionados mais aussi les simples amateurs de JRPG. Clairement supérieure à son pourtant très bon prédécesseur, lequel vient d’avoir droit lui aussi à un gros come back sur consoles actuelles, cette séquelle faisait les yeux doux à tout un tas de joueurs qui ne possédaient pas la console de Nintendo. Et quand on connait un peu Capcom, on sait que ce n’est pas le genre de situation qu’ils apprécient. Alors, aujourd’hui, et pour ce test qui va se concentrer sur les qualités du remake plus que du soft d’origine, retournons au village Mahana, et retrouvons les descendants de Red.

Comme indiqué en introduction, ce test de Monster Hunter Stories 2 va se concentrer sur ce qu’apporte cette version PlayStation 5. Pour de plus amples détails concernant l’univers et les différentes mécaniques, vous pouvez lire mon test effectué à l’époque de la sortie sur Nintendo Switch. Il faut tout de même rappeler ici la base de ce jeu, ne serait-ce que dans son histoire et son gameplay. On se trouve donc en présence d’un spin-off, dont la particularité est d’offrir une expérience plus proche du jeu de capture de montres « à la Pokémon » (mais pas trop), et une esthétique plus enfantine (et bien charmante). Le scénario, lui, reste toujours aussi sympathique à suivre, sous-titré en français avec soin, assez simple à suivre, teinté d’humour et même parfois un peu sombre. Il est question de fin du monde par le biais de l’impressionnant Ratha le Destructeur, dont le prochain retour est annoncé par… un œuf. Et qui va devoir renverser la situation ? Vous, bien sûr !

Comme je l’écrivais en 2021, la structure de l’aventure reste assez classique, peut-être un peu redondante pour ceux qui ne se contentent plus du schéma « découverte d’un village, quêtes, découverte d’un village, quêtes ». De ce côté, Monster Hunter Stories 2 lorgne plus vers le RPG occidental, avec une multitude de missions annexes pas toujours passionnantes, mais plutôt bien récompensées. Pas mauvais donc, loin de là, mais une impression de déjà-vu s’en dégage. Par contre, je reste séduit par le système de combat, avec son système de pierre-feuille-ciseau très efficace faisant intervenir Puissance, Technique, Vitesse et, donc leurs points faibles. L’ensemble se fait étonnamment stratégique, avec parfois des subtilités que vous mettrez du temps à bien assimiler. Accrochez-vous car, malgré son esthétique naïve, le soft propose des mécaniques en pagaille. On a aussi toute la partie grind, la manipulation de gêne qui fait son grand retour avec bien des améliorations. Et, bien entendu, la collecte d’œuf reste passionnante. Globalement, le soft d’origine reste une base solide, parfois un peu brouillonne dans l’apprentissage mais très riche en possibilités.

Le jeu reste un très bon J-RPG à tendance élevage de monstres

Et cette sortie de Monster Hunter Stories 2 sur PlayStation 5, qu’apporte-t-elle ? Eh bien déjà, et ce n’est pas une surprise, rien au niveau du contenu. Il faut dire que le jeu d’origine est déjà bien costaud, avec un 100% qui vous demandera au moins quatre-vingt heures pour être atteint. Et pour cause : entre la Monstopédie à compléter à fond (ce qui n’est pas chose aisé, croyez-moi), les trésors à trouver de partout (et parfois redoutablement bien cachés), ou encore tous les endroits secrets à découvrir grâce aux spécificités de vos compagnons, il y a de quoi faire. Et je ne vous ai pas parler des monstres uniques, mais je vous en laisse la surprise. On a même un mode de jeu en coopération, plutôt bien fichu et surtout très stable online. Bref, et même si personne n’aurait refusé un ou deux bonus exclusifs à cette version, vous aurez de quoi faire.

C’est bien du côté de la technique que ce portage de Monster Hunter Stories 2 se concentre… un peu. Ce n’est pas une révolution : les textures sont très marquées Nintendo Switch, et ça saute aux yeux sur une PlayStation 4. La direction artistique, maitrisée, fait un peu oublier la chose. Et ça reste très fluide, c’est déjà ça. De plus, sur PlayStation Portal ça bave un peu moins, c’est à noter pour les heureux possesseurs de ce hardware portable. Mais voilà, pas d’option autre que la luminosité de l’écran, c’est un peu chiche. Dommage certes, mais les fans de la licence ayant attendus la parution sur la console de Sony passeront outre.

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