Edito

Dead Space : cinq raisons de l’attendre

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Dead Space approche, pourquoi foncer le découvrir ?

Annoncé en grandes pompes par un EA Games clairement désireux de redorer son blason après quelques années de moins bien, le remake de Dead Space est attendu de pied ferme. Sa sortie étant calée au 27 janvier 2023 (sur PlayStation 5, Xbox Series et PC), l’engouement se fait de plus en plus marqué, non seulement par les adeptes de la licence, mais aussi par les fans de survival horror. Mais du coup, quelles sont les raisons qui forment cette attente ? J’en vois cinq, les voici.

1. Dead Space (2008) et Dead Space 2 sont des hits

La licence Dead Space a surpris tout le monde, lors de sa naissance en 2008. Je me souviens que, pendant la production, le titre ne faisait pas vraiment la Une des gros sites, ni des magazines. Et quand j’ai inséré la galette, à l’époque, dans ma XBox 360, ce fut le grand choc. Le scénario, esquissé par un Warren Ellis alors en pleine forme, était ultra-efficace et surtout narré sans être intrusif. Une vraie leçon pour les gros AAA actuels, qui ont totalement perdu l’équilibre dans ce domaine. Le gameplay a aussi joué un gros rôle, en faisant passer la vue à la troisième personne dans une autre dimension. Et bon sang, ce sound design encore aujourd’hui exemplaire ! La suite versait un peu plus dans l’action, mais avec grand talent : les zones s’ouvraient encore plus, le bestiaire gagnait en dimension, et Isaac en prenait encore plus pour son grade. Bon, par contre on va vite oublier Dead Space 3, qui loupait à peu près tout ce qu’il entreprenait…

2. Le semi-échec de The Calisto Protocol

Il ne faut jamais se réjouir de l’échec d’autrui, voilà donc une raison un peu tristounette. J’ai en partie apprécié The Calisto Protocol, le nouveau jeu d’un certain Glen Schofield, aussi créateur de la licence… Dead Space. Mais clairement, j’en sors avec une impression de gâchis. Surtout, on a découvert un univers qui singe le jeu de 2008 sans ne jamais en atteindre l’excellence en terme d’ambiance. Du coup, la sensation d’avoir joué à une sorte de mise en bouche domine, et l’appétit se fait grandissant. Aussi, il faut reconnaître que la technique du soft de Striking Distance Studios était l’une de ses qualités. Dès lors, l’envie de voir ce que va donner un titre encore plus solide à ce niveau, grâce aux reins solides d’EA Games, est réelle.

3. Le survival horror de niveau AAA est en voie de disparition

Le survival horror de grande envergure se fait de plus en plus rare. C’est un vrai regret, alors que les technologies actuelles pourraient offrir des jeux hypers flippants. Resident Evil Village est un très bon jeu, mais la licence de Capcom a clairement fait le choix de l’action. Si l’avenir du genre semble s’éclaircir, avec des Silent Hill en projet et Resident Evil 4 Remake en approche, c’est bien Dead Space qui va nous sortir le genre de sa torpeur. Il faut tout de même espérer que Motive Studio, développeur de ce titre, ait bien compris qu’on en attend autre chose qu’une suite de combats. Entre nous, j’ai confiance en eux depuis leur séduisant Star Wars : Squadrons

4. Dead Space ne sortira que sur les nouvelles consoles (et PC)

C’est clairement le gros problème de ce début de génération de consoles : les gros jeux sortent également sur les précédentes machines. Et l’impact sur l’expérience est indéniable, avec des spécificités (SSD, vibrations haptiques etc) que rarement utilisées à leurs justes valeurs. Avec Dead Space, EA Games n’est pas tombé dans le panneau. Et c’est une décision très intelligente car les constructeurs, Sony en tête, a tout récemment annoncé que la pénurie de consoles est à écrire au passé. Du coup, on peut s’attendre à des jeux de lumière impressionnants, et des textures plus précises que jamais. Dans un titre aussi porté sur son atmosphère et les détails gores, avec la mécanique du découpage de membre des ennemis, cet élément est de grande importance.

5. L’Intensity Director, LA feature qui fait rêver

Si le Dead Space de 2008 était un sommet de la frayeur vidéoludique, il est certain que la peur perdait en impact avec un second run. Comme dans tous survival horror, d’ailleurs. Motive Studio apporte peut-être une solution, et elle est alléchante. Comme beaucoup de feature vidéoludico-technique (souvenez-vous de l’Emotion Engine !), elle porte un joli petit nom : Intesity Director. Grâce à un intelligent système de choix aléatoire, les environnements, et même le cheminement du joueur, pourra changer d’une partie à l’autre. Pour faire plus simple, quand Isaac se promènera, il aura droit à des événements sélectionné par l’IA parmi une quantité impressionnante : 1200 ! On peut donc oublier ce qu’un Red Dead Redemption 2 a tenté de faire, car la redondance sera infiniment moins évidente. Du coup; il est possible que votre expérience diffère d’avec la mienne, et ça c’est très prometteur.

Retrouvez aussi notre test du jeu.

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