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Dreamcast : la console mythique de Sega célèbre ses 25 ans !

11 mn de lecture
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  • Jeu.x abordé.s : Sonic Adventure, Resident Evil Code Veronica, Shenmue, ...
  • Développeur.s : Sega, Capcom, Quantic Dream, ...
  • Editeur.s : Sega, Eidos Interactive, Midway, ...

Console partie trop tôt, la Dreamcast fête aujourd’hui son quart de siècle

Machine précurseure de la sixième génération suite à l’échec de la Saturn, la Dreamcast arrive seulement quatre ans plus tard en tant que console de la dernière chance pour redorer le blason de Sega. Véritable réussite au niveau de sa ludothèque, elle fait toutefois face à une concurrence trop agressive obligeant Sega à se retirer du marché des consoles à peine plus de deux ans après sa sortie. Ce dossier revient sur la courte durée de vie d’une console fortement appréciée des joueurs !

Date de sortie : 27 novembre 1998 (Japon), 9 septembre 1999 (Amérique du Nord), 14 octobre 1999 (Europe)image console dreamcast
Fabricant : Sega
Génération de console : Sixième

Nationalité : Japonaise
Unités vendues : 8,06 millions
Fin de production : 31 mars 2001
Meilleur vente : Sonic Adventure
(2,5 millions)

La console à la spirale

image line up dreamcast

Une line-up sobre mais efficace.

Véritable mythe de l’histoire du jeu vidéo, la Dreamcast célèbre ses 25 ans un peu plus d’un mois après la Game Boy Color. Console de la dernière chance pour Sega suite à l’échec de la Saturn en Occident, elle se veut précurseure de la sixième génération un coprocesseur arithmétique 128 bits, la rendant autrement plus puissante que la Nintendo 64 et la PlayStation, à l’époque en pleine expansion. Le 27 novembre 1998, la Dreamcast arrive alors au Japon pour le prix de 29 800 yens avec comme fer de lance un portage de Virtua Fighter 3 sous-titré Team Battle, qui propose un rééquilibrage du gameplay en plus de la possibilité de s’affronter en équipe. Le reste du line-up se compose de Pen Pen, un jeu de course avec glisse, nage et course à pied, le défoulant Godzilla Generations et le visual novel July. L’année 1998 se termine alors avec Incoming, un shoot’em up 3D issu du PC, un jeu d’aventure nommé Seventh Cross qui propose de faire évoluer un animal dans un lagon, le sympathique Tetris 4D et surtout Sonic Adventure, qui marque enfin le passage à la 3D de la mascotte de Sega.

En 1999, la Dreamcast commence à se pouvoir de nombreux classiques avant même sa sortie occidentale. On y trouve notamment plusieurs titres issus de l’Arcade comme le jeu de course Sega Rally 2, le jeu de rythme Pop’n Music, le rail shooter The House of the Dead 2, le jeu de pêche Sega Bass Fishing et le beat’em up Dynamite Cop, successeur de Die Hard Arcade. Le versus fighting devient vite un genre phare de la console avec le jeu de combat en arène Power Stone, le cross-over Marvel versus Capcom et l’impressionnant SoulCalibur, suite de Soul Blade profitant d’une fluidité rarement vue à l’époque. Outre le jeu de moto Redline Racer et le run’n gun en vue aérienne Millennium Soldier Expendable, tous deux tirés du PC, la Dreamcast accueille les simulateurs de vol AeroWings et Deadly Skies, les jeux de course Flag to Flag, Tokyo Highway Challenge et Buggy Heat, le RPG en vue aérienne Elemental Gimmick Gear ainsi que Evolution The World of Sacred Device, dungeon-crawler porté ensuite par SNK sur Neo-Geo Pocket Color. À cette sélection s’ajoutent le puzzle-game Puyo Puyo~n, le survival action Blue Stinger ou encore le jeu de combat The King of Fighters Dream Match 1999, mouture de The King of Fighters ’98 avec décors modélisés en 3D.

Le 9 septembre 1999, la Dreamcast arrive en Amérique du Nord pour le prix de 299 dollars avec un line-up composé de douze jeux déjà sortis au Japon, auxquels il faut ajouter les jeux de course Monaco Grand Prix, Hydro Thunder et TrickStyle, les jeux de football américain NFL 2K et NFL Blitz 2000, le jeu de catch Ready 2 Rumble Boxing ainsi que Mortal Kombat Gold, version améliorée de Mortal Kombat 4 ajoutant à son casting Kitana, Baraka, Cyrax, Mileena, Kung Lao et Sektor en plus de graphismes remasterisés et d’anciens décors. Le 14 octobre 1999, c’est au tour de l’Europe d’accueillir la Dreamcast au prix de 1 690 francs avec pas moins de quinze jeux au lancement. Parmi eux se trouvent Speed Devils, un jeu de course d’Ubisoft issu du PC, ainsi que Toy Commander, jeu d’action avec véhicules miniatures développé par Frédérick Raynal.

 

Des licences Sega toujours aussi prolifiques

image licences sega dreamcast

Un panel de jeux aux genres très variés.

Jamais le dernier pour soutenir ses consoles, Sega met les bouchées doubles afin de mettre toutes les chances du côté de la Dreamcast face à une concurrence particulièrement agressive. Si sa mascotte y est finalement assez peu présente avec Sonic Adventure, sa suite sortie pour les dix ans de la saga et le party-game Sonic Shuffle, d’anciennes licences effectuent leur retour pour tenter de redorer le blason de la firme. C’est notamment le cas du passage à la 3D d’Ecco dans Ecco the Dolphin Defender of the Future, des puzzle-games Puyo Puyo Da et Puyo Pop Fever ainsi que de Phantasy Star Online, qui profite des fonctionnalités en ligne de la console, qu’elle est la première à mettre en place. Outre les déjà nommés Virtua Fighter 3tb, The House of the Dead 2, Puyo Puyo~n et Dynamite Cop, on peut noter un second Fighting Vipers et le jeu de course Daytona USA 2001.

Mais la Dreamcast est encore plus valorisée par ses nouvelles franchises à commencer par Shenmue, jeu d’aventure impressionnant créé par Yu Suzuki qui propose de multiples quêtes et des combats de rue reprenant le gameplay de Virtua Fighter. Toujours à l’affut d’idées originales, Sega innove également avec Jet Set Radio, jeu de roller en cel shading pourvu de missions similaires à celles de Tony Hawk’s Pro Skater, le jeu de réflexion ChuChu Rocket et le jeu de rythme Space Channel 5. En plus de Sega Tetris ainsi que des jeux de course Sega Rally 2 et Sega GT, Skies of Arcadia s’impose comme un RPG phare de la machine avec son univers constitué d’îles célestes, de pirates et de bateaux volants.

Parmi les jeux tirés de l’Arcade, Zombie Revenge se présente comme un jeu de tir et d’action à la troisième personne dérivé de The House of the Dead, Outtrigger s’impose comme un TPS nerveux tandis que Crazy Taxi propose des courses folles où l’argent gagné est proportionnel aux sensations données sur la route. Outre le jeu de rythme Samba de Amigo qui se joue avec des maracas, la Dreamcast comporte également plusieurs jeux de sport comme les Virtua Tennis, Virtua Striker 2, Virtua Athlete 2K et les Sega Bass Fishing. On y trouve aussi un portage du jeu de tir Virtua Cop 2.

 

La Dreamcast, véritable repaire de jeux de combat

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Une sélection qui saura ravir les amateurs du genre.

S’il existe un genre représentatif de la ludothèque Dreamcast, c’est bien celui du versus fighting, la console de Sega disposant de nombreux jeux de ce style caractérisés par une fluidité bien souvent impeccable. Au-delà de Virtua Fighter 3tb et de Fighting Vipers 2, Capcom y est particulièrement prolifique avec un portage de Super Street Fighter 2X, un autre de Street Fighter Alpha 3 avec tout le contenu déjà débloqué ainsi que le nouveau venu Street Fighter III Double Impact. Ce dernier compile en effet les deux premières moutures de cette itération bien plus élitiste que ses prédécesseurs, sublimées ensuite par la version ultime Street Fighter III Third Strike. Les adaptations Arcade de la firme s’étendent ensuite avec les cross-over Marvel versus Capcom et Capcom versus SNK accompagnés de leurs suites respectives, le diptyque Power Stone et ses combats en arène, un successeur de Rival Schools nommé Project Justice ainsi que Plasma Sword Nightmare of Bilstein, suite de Star Gladiator. Côté jeux à licence, Capcom signe aussi une adaptation de JoJo’s Bizarre Adventure et Spawn In the Demon’s Hand.

Concurrent historique de ces derniers, SNK enchaîne quant à lui les King of Fighters avec les versions ’99, 2000, 2001 et 2002, sans oublier The King of Fighters Dream Match 1999, réédition de The King of Fighters ’98 comprenant des décors modélisés. Des jeux uniquement disponibles en import au même titre que Garou Mark of the Wolves, dernier épisode en date et souvent considéré comme le plus abouti des Fatal Fury. Les jeux de combat Dreamcast sont également représentés par plusieurs autres suites : Guilty Gear X, Dead or Alive 2, Mortal Kombat Gold et surtout SoulCalibur, successeur de Soul Blade qui apporte une toute nouvelle dimension à la saga de Namco. En plus des Dynamite Cop et Zombie Revenge déjà cités, la machine de Sega accueille quelques beat’em up comme Soul Fighter et Sword of the Berserk Guts’ Rage, adaptation du manga de Kentaro Miura.

 

Une profusion de jeux de tir

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Entre FPS, TPS, shoot’em up et rail shooters, la Dreamcast a de sérieux arguments.

En plein essor dans la seconde moitié des années 90, les FPS commencent à envahir le marché des consoles et la Dreamcast obtient plusieurs portages issus du PC. On y trouve les iconiques Quake III Arena et Unreal Tournament, mais aussi des jeux plus stratégiques comme le tout premier Rainbow Six et Spec Ops II Omega Squad. Outre les déjà nommés Blue Stinger et Zombie Revenge, les jeux de shoot à la troisième personne sont également de la partie avec MDK 2, Hidden & Dangerous, un Headhunter aux situations variées ainsi que deux beat’em up dans lesquels les tirs représentent une part importante : Fighting Force 2 et Cannon Spike. Ce dernier permet notamment d’incarner des personnages Capcom comme Arthur de Ghosts’n Goblins, Mega Man de la saga éponyme, Baby Bonnie Hood de Darkstalkers ou encore Cammy et Charlie de Street Fighter.

Genre cher aux salles d’arcade, le shoot’em up à défilement vertical est également présent avec Giga Wing et sa suite, Gunbird 2 et Ikaruga. Outre un portage de Bangai-O issu de la Nintendo 64, Rainbow Cotton constitue un épisode exclusif de la saga sur Dreamcast avec des graphismes en 3D et un défilement vers le fond de l’écran. Le light gun de la machine peut quant à lui être mis à profit pour les rail shooters The House of the Dead 2 et Virtua Cop 2 ainsi que le jeu de sniper Silent Scope.

 

Des jeux d’aventure très variés

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De quoi s’amuser de longues heures, y compris en Europe.

En concurrence directe avec la PlayStation, la Dreamcast ne comporte peut-être pas autant de RPG que cette dernière mais sa ludothèque reste plutôt bien pourvue en jeux d’aventure. Pour accompagner les classiques Phantasy Star Online et Skies of Arcadia, Grandia II fait partie des plus emblématiques en tant que suite d’un RPG très populaire tandis que Time Stalkers se démarque largement de ses prédécesseurs Landstalker et Dark Savior en proposant un système de donjons avec des combats au tour par tour. Un chemin également suivi par Evolution The World of Sacred Device et son successeur Evolution 2 Far Off Promise, là où Record of Lodoss War relève davantage du hack’n slash et Dragon’s Blood de l’Action-RPG. Outre la simulation de jeu de rôle Segagaga, on peut aussi noter le STR Hundred Swords et les Tactical-RPG Sakura Wars 3 et 4, sans oublier Black/Matrix et les deux premiers Sakura Wars issus du catalogue Saturn.

En dehors des RPG, les jeux d’aventure peuvent aussi prendre la forme de jeux d’action avec une vaste exploration et des pouvoirs à acquérir, comme dans Shadow Man et Legacy of Kain Soul Reaver ou, dans un style bien plus réaliste, les incontournables Shenmue déjà cités. Alors que Rent-A-Hero No. 1 s’impose comme un remake du jeu Mega Drive où les affrontements ont la particularité de se dérouler comme dans un jeu de combat, David Cage concrétise le tout premier jeu de son studio Quantic Dream avec The Nomad Soul, dans lequel le joueur enquête sur des meurtres en pouvant transférer son esprit dans une trentaine de personnages différents à l’intérieur d’une ville futuriste enfermée sous un dôme de verre.

 

Des genres de jeux moins représentés sur Dreamcast

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Un panel de jeux décidément très varié !

Pourvue d’une ludothèque riche suite à l’effervescence de Sega durant deux bonnes années, la Dreamcast a également connu d’autres jeux en commun avec ses concurrentes, notamment la PlayStation. On peut entre autres relever Tony Hawk’s Skateboarding et sa suite, Grand Theft Auto 2, Nightmare Creatures II, Tomb Raider La Révélation Finale et Sur les Traces de Lara Croft, un Rayman 2 aux graphismes affinés, un Resident Evil 2 agrémenté d’un mode Extreme Battle qui permet notamment de jouer avec Chris Redfield ainsi que d’autres survivals horror comme Resident Evil 3, Dino Crisis et Alone in the Dark The New Nightmare.

Outre le méconnu Illbleed qui se déroule dans un parc d’attractions sur le thème de l’horreur, Resident Evil Code Veronica s’impose comme un des meilleurs épisodes de la saga grâce à un gameplay toujours aussi efficace, une atmosphère particulièrement malsaine et un scénario de haut calibre marquant les retrouvailles entre Claire Redfield et son frère face à de dangereux jumeaux liés à Umbrella.

La Dreamcast se démarque également avec le jeu de recherche D2, le jeu d’infiltration Industrial Spy Operation Espionage, le jeu d’action en vue subjective Maken X, le rail-shooter musical Rez ou encore un ESPN International Track & Field comprenant des épreuves absentes de la version PlayStation 2. On trouve aussi des jeux de plates-formes issus du PC tels Prince of Persia 3D et Kao the Kangaroo, ou encore le sympathique Evil Twin Cyprien’s Chronicles.

 

Une fin de vie prématurée

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Un destin tragique ayant tout de même laissé place à une sacrée ludothèque.

Le 31 janvier 2001, Sega annonce se retirer du marché des consoles suite à l’arrêt de production de la Dreamcast prévu deux mois plus tard. La société se restructure alors comme éditeur et développeur tiers sur tous les supports : des jeux Sega commencent alors à arriver sur les récentes PlayStation 2, Game Boy Advance, GameCube et Xbox. La Dreamcast continue toutefois d’accueillir des jeux pendant encore quelques temps et on en trouve un certain nombre réservé au marché occidental. C’est notamment le cas des déjà nommés Unreal Tournament, Headhunter, Alone in the Dark The New Nightmare, Kao the Kangaroo et Evil Twin Cyprien’s Chronicles, mais aussi du jeu de tir Soldier of Fortune, du jeu de sport à figures Mat Hoffman’s Pro BMX, du sympathique Bomberman Online et de l’étonnante adaptation de Spider-Man, près de deux ans avant le début de la trilogie de Sam Raimi au cinéma.

Outre les compilations Atari Anniversary Edition, Sega Smash Pack Vol. 1 et Midway’s Greatest Hits Vol. 2, les sorties en Amérique du Nord s’arrêtent le 14 février 2002 avec le jeu de hockey sur glace NHL 2K2 puis en Europe le 26 avril 2002 avec Cannon Spike, Evil Twin Cyprien’s Chronicles, le STR Conflict Zone, le jeu de combat en arène Heavy Metal Geomatrix et le jeu de glisse à trottinette Freestyle Scooter. Cette même année, les Dreamcast japonaises continuent d’obtenir des titres phares comme le jeu de rythme Space Channel 5 Part 2, le shoot’em up Ikaruga et les jeux de combat The King of Fighters 2000 et 2001. Les sorties continuent alors avec The King of Fighters 2002 en 2003, le puzzle-game Puyo Pop Fever en 2004 jusqu’au shoot’em up vertical Karous le 8 mars 2007.

Avec son arrêt prématuré, la Dreamcast comporte un bon nombre de jeux annulés parmi lesquels se trouvent un portage du FPS Half-Life, Soul Reaver 2 finalement devenu exclusif à la PlayStation 2, une suite au jeu de combat Last Bronx, Ecco the Dolphin II Sentinels of the Universe et même Castlevania Resurrection, qui devait marquer le retour de Sonia Belmont dans un épisode entièrement en trois dimensions. Devenue mythique au fil du temps, la Dreamcast reste une des consoles les plus appréciées des joueurs qui l’ont connue.

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