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Fuuraiki 4 sort tout bientôt au Japon : kézako ?

4 mn de lecture
image jeu fuuraiki 4
image playstation 4 fuuraiki 4
  • Fuuraiki 4
  • Disponible sur : PlayStation 4, Nintendo Switch
  • Développé par : FOG
  • Edité par : Nippon Ichi Software
  • Sortie le : 8 juillet 2021
  • Genre : Aventure

Fuuraiki 4 : flâner sympa oui, mais au Japon

Non, l’actualité du jeu vidéo ce n’est pas uniquement le dernier trailer du prochain FPS occidental promis à des ventes vertigineuses. Accordons-nous le droit de nous appesantir sur des titres bien moins connus, sans aucun doute jamais jouables hors du Japon, et justement précieux par leur rareté. Et là, on est en plein dedans avec un Fuuraiki 4 qui, on n’en doute pas, ne figurera pas en bonne position dans Google news.

Nippon Ichi Software (que les développeurs tokyoïtes de FOG ont rejoint à plein temps) est un studio qui cache bien son jeu ! Si on le connaît pour la série des Disgaea, et surtout pour sa très précieuse branche éditrice NIS America, il garde le silence sur des softs destinés à une pratique locale. Comment leur en vouloir pour cette cohérence ? Mais c’est aussi ce qu’on se disait pour les Zettai Zetsumei Toshi, connus en Occident sous le titre de Disaster Report, dont le quatrième opus est paru chez nous grâce à qui ? Grâce à NIS America pardi ! Dès lors, pourquoi ne pas rêver à une licence comme Fuuraiki, certes bien plus spécifique mais pouvant créer l’engouement chez nos japonophiles occidentaux ? Ces fichus gaijins !

Bon, entre nous, il ne faut rien espérer. Et, pour le moment, penchons-nous plutôt sur ce qu’est Fuuraiki 4, prévu pour le 8 juillet 2021 sur PlayStation 4 et Nintendo Switch. Il s’agit d’un jeu atypique, un road trip en moto à travers une région du Japon afin de profiter des panoramas, de l’immortaliser via des photos et des articles de blog. Ceci en n’oubliant pas une bonne dose de drague avec des personnages féminins croisés en bord de route. Le tout avec un scénario assez bien écrit, n’hésitant pas à invoquer la mélancolie, ou à aborder des thèmes parfois réellement adultes. Non, la maturité ce n’est pas que de tirer sur des monstres avec un avatar « badass » (que ce terme est énervant) à grosse pétoire. ‘Nuff said.

Du road trip contemplatif à travers la préfecture de Gifu

La licence fête ses vingt ans en 2021, et cette durabilité n’est pas due au hasard. Le principe du road trip plaît. Il est ici poussé jusque dans le réalisme des environnements. Jusqu’au-boutisme menant à un rendu photo-réaliste, avec des prises de vue réelles, ce qui ne peut que plaire aux voyageurs du monde entier. Fuuraiki 4 vous propulse donc sur la moto de Chihiro Sasaki, un reporter ayant reçu comme objectif d’écrire des articles sur la préfecture de Gifu. Après Hokkaido (par deux fois) et Okinawa, on prend donc la direction du centre de l’île de Honshû que l’on visitera de fond en comble. Une région peu connue du grand public, pas hyper touristique mis à part le village de Shirakawa-go, donc tout à fait intrigante.

Su la moto, le joueur pourra profiter des paysages à 360 degrés. En effet, la conduite n’est pas de son ressort, on se limite au choix de la direction lors d’embranchements. Fuuraiki 4 structure ses journées en trois parties : Touring mode, Adventure mode et Camp mode. Dans le premier, il est donc question de prendre la route, en faisant attention à la jauge de fuel qui n’est autre qu’une stamina qui ne dit pas son nom. Sachez aussi qu’il vous revient totalement de choisir votre destination : vous êtes libres de vos occupations. Une fois arrivé à bon port, c’est le temps de l’exploration, par succession d’écrans. Un peu à la Myst, pour vous situer. C’est là qu’on prend des photos, qu’on recueille des tonnes d’informations sur les lieux, mais aussi à propos des autochtones et leurs habitudes. Il existe une centaine de points à visiter, de quoi faire ! Enfin, le campement permet de se reposer en écoutant le feu crépiter, mais aussi de livrer des articles au journal Nohicom.

Sans oublier une bonne dose de drague

image waifu fuuraiki 4

Voici Hiyo Yuhara et sa Yamaha FZR.

Le boulot c’est bien, mais la drague c’est quand même mieux. Enfin, si tout se passe bien, hein. Afin de souffler entre deux articles à écrire, Fuuraiki 4 propose quelques waifus à draguer, notamment afin de les emmener avec vous à la découverte des coins les plus reculés de Gifu. En tout bien tout honneur, on vous surveille. La spécificité, c’est leur character design. Alors que les environnements sont en prise de vue réelle, les filles restent dans un style manga qui dénote. L’effet apporte une distanciation bien sentie avec la réalité. Elles ont toutes droit à un doublage vocal, et vous aideront même à noter des détails autrement inaccessibles. Voilà qui pousse à la balade, surtout que là encore on peut prendre des clichés à la volée avec la dulcinée imaginaire. Si c’est pas déprimant mignon ça !

Vous l’aurez compris, Fuuraiki 4 est le dernier opus en date d’une licence pleinement contemplative. Idéale pour souffler entre un bullet hell et un Muso, la série propose tout de même quelques défis et autres secrets. Par exemple, certaines photos ne vont pouvoir être prises qu’à l’occasion de certains événements. Précisons qu’il existe deux types d’appareil : un smartphone, et un reflex offrant une meilleure visée. Aussi, vos articles ne seront pas écrits en mode « influenceur balek payé à coup de Doritos ». Il faudra prendre soin de bien les accompagner de bonnes photos, et d’indiquer des informations intéressantes. Tout cela afin de gravir des échelons dans le concours interne du journal. Voilà qui devrait tenir occupé les globes-trotters… uniquement s’ils parlent japonais.

Retrouvez aussi un article de fangirl.eu concernant le premier opus de la licence.

Conclusion

Pour tout vous dire, les chances de voire débarquer Fuuraiki 4 en Occident sont plus minces qu’un cheveu. Mais pour le moment, il n’est pas interdit de fantasmer sur ce qui est un road trip contemplatif au possible, avec de la drague en bonus. Voilà qui devrait satisfaire à la fois les voyageurs chevronnés, les amateurs de waifus, mais aussi les acharnés de l’import.

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