Monster Hunter Rise : Sunbreak – Test – PlayStation 5

• Monster Hunter Rise : Sunbreak
• Disponible sur : PlayStation 5, PlayStation 4, Xbox Series, Xbox One, Nintendo Switch, PC
• Développé par : Capcom
• Edité par : Capcom
• Sortie le : 28 avril 2023
• Genre : Action, RPG
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Monster Hunter Rise : Sunbreak, décidément un super DLC

Totalement relancée depuis l’incroyable épisode World, Monster Hunter est une licence plus que jamais importante pour Capcom. Oui oui, tout autant que les Resident Evil et autres Street Fighter. Pour preuve, la sortie de Monster Hunter Rise sur d’autres consoles de salon que la Switch marque la volonté de satisfaire une fanbase désormais éparpillée sur tous les supports. Oui, la recette a bien pris, et le phénomène n’est pas prêt de s’atténuer tant le niveau de qualité demeure très élevé. Aujourd’hui, ce sont au tour des plateformes PlayStation et Xbox d’accueillir l’énorme extension Sunbreak.

Ce test va se concentrer sur la qualité de portage de Monster Hunter Rise : Sunbreak, mais il faut tout de même revenir sur le jeu de base. Rappelons qu’il déploie une ambiance très réussie, inspirée du Japon féodale. L’histoire est certes un peu classique, très dans les traces de ce que sait faire la licence, mais on est tout de même pris par la menace de la Calamité, un évènement poussant les monstres à prendre d’assaut le pauvre village de Kamura. Mais surtout, c’est le gameplay qui m’a marqué, avec un sentiment de liberté plus puissant que jamais notamment grâce au grappin Filoptère. Le fan pointilleux aura aussi remarqué une difficulté plus équilibrée, tandis que le level design a encore été perfectionné en gagnant en verticalité. Le jeu en solo se fait aussi un peu plus agréable, même si c’est incontestablement la piste d’amélioration pour les prochains opus.

Monster Hunter Rise : Sunbreak ouvre de nouveaux horizons, et plus précisément ceux d’Elgado, un village certes différent par son ambiance mais assez identique à celui de Kamura dans son fonctionnement. Cette fois-ci, l’histoire tourne autour du titanesque Malzeno, un dragon qui marque durablement les esprits. Certes, le récit n’a rien de révolutionnaire, c’est d’ailleurs une permanence dans la licence, mais j’apprécie le côté épique qui s’en dégage sur la fin. Je n’en dirai pas plus, mais sachez qu’autour de cette quête principale d’autres secondaires existent, dont les nouvelles Parangon. Leur intérêt ? Faire intervenir des PNJ pour les combats, ce qui ouvre toujours plus (et avec intelligence) la voie vers une expérience solo. Que les fans de multijoueurs se rassurent, le soft leur est toujours destiné tant certains combats se font bien plus faciles quand on est accompagné, mais penser aux gamers-ours des cavernes (dont je fais partie !) est une bonne chose.

Un challenge plus appuyé pour une énorme durée de vie

Alors que Monster Hunter Rise : Sunbreak sur PC a déjà eu droit à cinq mises à jour, cette version PlayStation et Xbox en dispose de trois pour le moment. Mais rassurez-vous, les deux autres arrivent bientôt. Cette précision n’est pas anodine, car ces MAJ comportent bien du contenu. Celui-ci est déjà très costaud pour le moment, avec des dizaines de nouveaux monstres et un nouveau variant. Vous constaterez d’ailleurs que la difficulté est beaucoup plus marquée, ce qui confirme que cette extension doit se vivre comme une sorte de endgame de luxe. Heureusement, de nouveaux Filoptères sont de la partie, favorisant le loot ou encore la force de certaines attaques. Au rayon des nouveautés, il faut aussi noter l’importante mécanique du Transfert, qui permet enfin de changer de Talents comme bon nous semble pour mieux allonger les combos. Tout ça accouplé aux nouveaux Talents de substitution vient tout de même équilibrer le challenge. Celui-ci vous demandera une quarantaine d’heures pour qui se concentre sur l’histoire principale (hérésie !), et bien plus du triple quand on cherche à bien tout compléter et tout obtenir.

Monster Hunter Rise avait beau être joli à regarder, la technique a clairement l’ADN d’un jeu Switch. Sunbreak ne va pas plus loin, mais le résultat est tout de même à féliciter tant la fluidité est parfaite et la résolution constante. On est donc dans du pur 4K/60fps jamais pris à défaut, ce qui fait accepter quelques textures vieillottes. J’en profite pour souligner l’excellence du moteur RE Engine, qui permet tout de même des effets de lumière grandioses, malgré l’exclusivité temporaire initiale. La bande son est sur cette lignée, avec des morceaux toujours aussi tendus quand il le faut. Enfin, notons que la DualSense est bien mise à contribution, notamment avec la résistance des gâchettes.