- Hyrule Warriors : L'ère du Fléau Pass Extension 1
- Disponible sur : Nintendo Switch
- Développé par : Omega Force, Koei Tecmo
- Edité par : Nintendo
- Sortie le : 18 juin 2021
- Genre : Musô
Hyrule Warriors : L’ère du Fléau solidifie encore plus son contenu
Paru en fin d’année 2020, Hyrule Warriors : L’ère du Fléau a surpris jusque chez les fans de The Legend of Zelda. La connexion entre Nintendo et Koei Tecmo avait posé des bases solides grâce à un premier opus paru initialement sur Wii U, mais cette suite allait encore plus loin. Une belle réussite, aujourd’hui rejointe par un Pass d’extension en deux parties. La première est désormais disponible.
Avant de vous rendre compte des qualités et défauts de cette première partie du Pass d’extension, revenons rapidement sur le jeu d’origine. Hyrule Warriors : L’ère du Fléau est un Musô, genre aussi connu sous le petit nom de Warriors-like. Qu’est-ce donc que ceci, vous demandez-vous ? Il s’agit d’un jeu porté sur l’action, et pas n’importe laquelle. Il est en effet question de combattre de véritables grappes d’ennemis, de les occire par centaines voire par milliers. Ceci dans des batailles se déroulant dans des lieux délimités (sauf pour Dynasty Warriors 9, malheureusement sans succès), avec moult objectifs qui s’ajoutent au fur et à mesure.
Le système de combat de chacune des itérations (Dragon Quest Heroes, Berserk and the Band of the Hawk, etc) ne bouge pas énormément. Un Musô, c’est le combo, l’enchainement de coups puissants, de frappes légères, et la jauge de super coup. Puis viennent ensuite les subtilités en provenance des licences adaptées. Hyrule Warriors : L’ère du Fléau s’inscrit dans l’univers de The Legend of Zelda : Breath of the Wild. On retrouve donc un besoin plus prégnant de verrouiller les ennemis puissants, de profiter des failles de leurs patterns pour les stunt puis les achever d’une attaque spéciale. On retrouve aussi les baguettes magiques (feu, glace, électricité) et les pouvoirs de la tablette Sheikah.
Le Gardien aguerri, pour les joueurs en quête de puissance
Plus lié au genre du Musô, le système d’armes se révèle très bon (et on se sépare de leur aspect destructible, une bonne chose selon nous). On fusionne l’équipement, ce qui influe sur l’expérience de l’objet, donc sur ses statistiques, tout en cherchant à accompagner le résultat de différents effets (plus d’objets récupérés, attaque plus rapide etc). Et tout cela avec un territoire d’Hyrule que l’on ne parcourt pas à pied mais sous forme de différentes missions à remplir. Qu’elles soient principales, ou secondaires, ce qui assure d’ailleurs à Hyrule Warriors : L’ère du Fléau une bonne durée de vie : vingt-cinq heures en ligne droite, et au moins quarante de plus pour qui veut tout voir et tout faire. Et vous savez quoi ? Ce chiffre augmente encore significativement avec cette première partie du pack.
Restons sur les armes, puisque ce nouveau contenu pour Hyrule Warriors : L’ère du Fléau en propose deux nouvelles. Celles-ci sont à destination de Link et de Zelda. Le premier se voit désormais doté du Fléau, un équipement aussi redoutable que demandant un certain entrainement avant de pouvoir totalement le maitriser. Le principe est simple : une sorte de nunchaku d’énergie, assez puissant en tant que tel mais, surtout, renfermant un pouvoir de mimétisme très puissant. En pressant une gâchette, notre héros blondinet copie l’arme d’un ennemi et peut l’utiliser en version maousse costaude. Zelda, elle, se voit confier le Destrier de légende : une moto sur laquelle la courageuse princesse monte afin de créer des dégâts assez monstrueux. Surtout, c’est la vitesse de l’engin qui surprend agréablement, tant la maniabilité du personnage de base, armé de sa tablette Sheikah, était trop lente à notre goût.
Hyrule Warriors : L’ère du Fléau n’était pas le Musô le plus généreux en terme de personnages jouables. Du coup, on accueille le nouveau combattant à bras ouverts. Le renfort est du genre imposant, il s’agit du Gardien aguerri. Dans les sensations, il se rapproche de Daruk, mais en encore plus massif. Il s’agit donc d’un bon gros destructeur qui sème rapidement la désolation. Et résistant, le bougre. Avec tout ce qu’il faut de lasers pour défricher le terrain de ses innombrables Bokoblins. Lui aussi a droit à l’apprentissage de nouveaux combos, et gageons qu’il accrochera rapidement les joueurs en recherche d’impact immédiat.
De nouveaux ennemis retors font leur apparition
Hyrule Warriors : L’ère du Fléau se voit aussi complété d’une trentaine de nouvelles missions, toutes accessibles depuis le Laboratoire antique royal. C’est ici, en remplissant les nouveaux objectifs, que l’on obtient les nouvelles armes de Link et Zelda. Mais aussi que l’on accède à des combats plus enragés : les EX Danger. Vous allez donc devoir vous défaire de Chuchu démesurés, ou encore des Sorciers supérieurs, dans des joutes qui vont mettre votre skill à rude épreuve. Cela contentera les joueurs en recherche de challenge, d’autant plus qu’un tout nouveau mode de difficulté fait aussi le voyage. Vous trouviez le jeu plutôt simple, une fois les hauts niveaux atteints ? Tentez donc de survivre à l’Apocalypse…
Tout cela est évidemment accessible aux joueurs qui ont terminé l’aventure, mais aussi au retardataires qui débuteront Hyrule Warriors : L’ère du Fléau à cette occasion. Ceux-ci, d’ailleurs, n’auront pas à attendre de voir le final, le contenu est totalement intégré au cheminement. Ce Pass d’extension est donc du genre à satisfaire les aventuriers en quête d’encore plus de contenus. Par contre, ceux qui espéraient de petites retouches d’ordre technique ne doivent pas se bercer d’illusion. La résolution reste toujours un peu basse en nomade, et la batterie fond à vue d’œil. Cependant, on continue de penser que jouer au lit à un Musô aussi complet, et d’autant plus avec ces ajouts, est un véritable plaisir qui ne se refuse pas.
Conclusion
Cette première partie du Pass d’extension pour Hyrule Warriors : L’ère du Fléau assure un bon apport de contenu. Son nouveau personnage, s’il n’est pas ultra-charismatique, apporte énormément de puissance. Les nouvelles armes diversifient bien le gameplay, et la trentaine de nouvelles missions ajoutent encore à une durée de vie déjà bien solide. Sans oublier le mode de difficulté Apocalypse, un véritable challenge qui pousse à la rejouabilité. Voilà qui renforce bien l’expérience de base, et ouvre même l’appétit pour la seconde partie, laquelle est prévue pour novembre 2021.
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