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Donkey Kong : le célèbre gorille fête ses 40 ans

13 mn de lecture
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  • Jeu.x abordé.s : Donkey Kong, Donkey Kong Country, Diddy Kong Racing, ...
  • Développeur.s : Nintendo, Rareware, Retro Studios, ...
  • Editeur.s : Nintendo

L’indémodable Donkey Kong atteint la quarantaine !

Ce dossier revient sur l’emblématique icône de Nintendo, apparue pour la première fois sur borne d’arcade le 9 juillet 1981 dans un des tout premiers jeux de plates-formes de l’histoire du jeu vidéo. Rapidement éludé par son rival Jumpman, alias Super Mario, Donkey Kong revient sur le devant de la scène en 1994 dans un des jeux les plus acclamés de la Super Nintendo, et s’émancipe depuis dans de très nombreux genres de jeux.

Date de sortie : 9 juillet 1981 (Japon), 31 juillet 1981 (Étas-Unis), 2 août 1981 (Europe)
Développeur : Nintendo
Concepteur : Shigeru Miyamoto
Genre : Plates-Formes / Scoring
Nationalité : Japon
Compositeur : Yukio Kaneoka
Support : Arcade

 

Le renouveau de l’Arcade

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Les grands débuts de Donkey Kong sur Arcade, dont l’histoire retient essentiellement le premier épisode.

Il y a 40 ans, l’illustre gorille arrivait sur borne d’arcade dans un des plus jeux les plus emblématiques de Nintendo. Se démarquant largement des shoot’em up qui se multiplient depuis l’avènement de Space Invaders, Donkey Kong démocratise alors le jeu de plates-formes, dont il est un des principaux représentants. L’objectif d’Hiroshi Yamauchi, alors président de Nintendo, est de s’imposer sur le marché nord-américain en rentabilisant les nombreuses bornes invendues entreposées à New-York. Il confie alors le projet au jeune Shigeru Miyamoto, qui estime que le meilleur moyen de percer en Amérique est d’exploiter un personnage auquel le public est familier. Ne pouvant obtenir les droits d’utiliser Popeye, il se tourne finalement vers King Kong. Ceci pour un jeu où un charpentier, Mr Video, doit traverser des échafaudages pour sauver sa belle Lady des griffes de Donkey Kong, gorille pas très futé faisant office d’antagoniste.

Aux côtés de Gunpei Yokoi, déjà derrière les Game & Watch, Miyamoto introduit alors le concept de cinématiques, petites séquences précédant une phase de jeu, ainsi que des niveaux multiples. Le jeu consiste essentiellement à éviter les tonneaux que Donkey Kong envoie en sautant par-dessus, innovation majeure absente de précurseurs de la plateforme comme Space Panic. Pour cette raison, Mr Video est rapidement renommé Jumpman avant de devenir le Mario que nous connaissons avec sa propre série de jeux, tandis que Lady se fait connaître sous le nom de Pauline. Tous les quatre niveaux, le gorille est vaincu et la série recommence, le but étant d’obtenir le score le plus élevé possible jusqu’au game over. Contre toute attente, Donkey Kong s’impose comme un grand succès aussi bien en Amérique que dans le reste du monde et se voit rapidement porté sur de nombreux supports, notamment sur Famicom dès son lancement le 15 juillet 1983. Il fait aussi partie des jeux de la gamme NES Classics portés sur Game Boy Advance en 2004.

Le 17 août 1982 arrive une suite dénommée Donkey Kong Junior. Si l’on peut s’étonner de l’absence de chiffre, le plus reprenant reste l’inversion des rôles. Car c’est cette fois-ci Mario qui devient antagoniste, le joueur contrôlant le fils du gorille devant grimper de liane en liane et trouver des clés pour délivrer son père en échappant à des crocodiles. Le 15 octobre 1983, Donkey Kong conclut une première trilogie avec un nouveau jeu dans lequel le joueur contrôle Stanley, un enfant cherchant à protéger ses plantes en attaquant des insectes et le gorille à l’aide d’un pulvérisateur. Assez répétitif et trop différent de ses prédécesseurs, Donkey Kong 3 marque moins son époque malgré un certain succès. Il reste tout de même plus populaire que Donkey Kong Junior Math qui, le 12 décembre 1983, échoue dans sa volonté éducative de rendre ludique les opérations mathématiques.

 

La renaissance du mythe

Une saga en plein âge d’or !

Alors que Donkey Kong se fait oublier durant plusieurs années, Nintendo le ressort soudainement des cartons pour mieux jouer sur la fibre nostalgique de la licence. Outre la présence de Donkey Kong Junior comme personnage jouable dans Super Mario Kart, le gorille réapparaît le 14 juin 1994 sur Game Boy dans un tout nouveau jeu sobrement appelé Donkey Kong. Reprenant le principe du jeu de 1981, il sublime la formule en proposant de nombreux niveaux divisés en plusieurs environnements dans lesquels Mario doit trouver une clé et aller jusqu’à la porte de sortie en évitant les pièges et les ennemis. Ces derniers peuvent être soulevés façon Super Mario Bros. 2 pour être jetés sur d’autres. Tandis que les combats face à Donkey Kong varient entre poursuites pour sauver Pauline et duels où il faut lui renvoyer des pierres ou des tonneaux. La jouabilité a été largement assouplie, avec la possibilité de gérer la direction d’un saut en plein vol et de faire le poirier pour attraper un objet qui tombe avec les pieds. Pourvu d’un level design d’une grande qualité, d’une bonne durée de vie et d’un gameplay solide, ce Donkey Kong s’impose largement comme un des meilleurs jeux de la Game Boy.

Le 18 novembre 1994, la révolution graphique bat son plein sur Super Nintendo avec Donkey Kong Country, développé par le studio Rareware. Le titre utilise la technologie de la société Silicon Graphics pour créer des modèles 3D et les réinsérer sous forme de sprites. Parmi les jeux de plates-formes les plus cultes de la machine, il met en scène un nouveau Donkey Kong aux côtés de Diddy Kong, petit singe moins fort mais plus agile. Le duo doit traverser plusieurs niveaux en pleine jungle afin de reprendre à King K. Rool, chef des Kremlins, le stock de bananes qu’il leur a volé. L’univers de la saga s’enrichit alors de multiples environnements et de nouveaux personnages comme le vieux Cranky Kong, qui s’avère être le Donkey Kong des précédents jeux, Candy Kong qui assure les sauvegardes, ainsi qu’un Funky Kong très branché permettant de voyager entre les différentes zones de l’île. Outre les nouveaux passages secrets et les lettres « KONG » à trouver dans chaque niveau, les héros peuvent chevaucher plusieurs montures comme Rambi le rhinocéros, Expresso l’autruche, Winky la grenouille, Squawks le perroquet, et Enguarde l’espadon dans des niveaux aquatiques à l’ambiance onirique.

Suite à un tel succès, Donkey Kong Country 2 arrive un an plus tard parmi les nombreux hits ayant permis à la Super Nintendo de rester la console maîtresse de l’année 1995. Et ce face à une Saturn et à une PlayStation qui commençaient doucement leur ascension. Alors que Donkey Kong est capturé, c’est Diddy Kong qui vole à son secours aux côtés de Dixie, une petite guenon pouvant planer quelques instants. Le système de jeu reste similaire et propose désormais des niveaux cachés via des pièces à trouver tout au long du jeu. De nouveaux environnements effacent l’impression de redite et cette suite se veut encore plus dynamique avec ses personnages pleins d’agilité. Le 18 novembre 1996, Donkey Kong Country 3 débarque sur une Super Nintendo en fin de vie avec Dixie Kong en personnage principal devant sauver le duo d’origine à l’aide de Kiddy Kong, un jeune gorille similaire à Donkey Kong. Mis à part une carte aux déplacement plus libres et de nouvelles montures, ce troisième épisode n’apporte pas grand-chose en dépit de sa qualité et suggère une évolution de la saga sur Nintendo 64, console sortie quelques mois auparavant.

Parallèlement aux Donkey Kong Country, des adaptations Game Boy voient également le jour sous le nom de Donkey Kong Land. Moins complètes et a fortiori moins jolies que leur modèles, elles parviennent néanmoins à retranscrire les sensations des épisodes Super Nintendo avec de jolis remix musicaux et des graphismes détaillés. Le premier Donkey Kong Country obtient même une adaptation sur Game Boy Color en 2000, reprenant cette fois-ci l’intégralité de ses niveaux avec une difficulté compensée par une sauvegarde automatique après chacun d’entre eux. Super Nintendo portable par excellence, la Game Boy Advance accueille également la trilogie entre 2003 et 2005 dans des adaptations traduites en français et dont la sauvegarde conserve le nombre de vies et d’items spéciaux. Le 6 septembre 1996, la licence est même adaptée en série télévisée passant dans l’émission La Planète de Donkey Kong, avec des images de synthèse et une animation terriblement vieillissantes.

 

La course à la 3D

Toute ressemblance avec des jeux existants serait purement fortuite…

Pour son passage à la 3D, Donkey Kong choisit d’abord de surfer sur le succès de Mario Kart avec Diddy Kong Racing, jeu de courses sur Nintendo 64 mettant de nouveau son jeune acolyte sur le devant de la scène. Sorti le 21 novembre 1997, il comporte un casting issu de l’univers de Rare, dont un Kremlin nommé Krunch, mais surtout Banjo l’ours et Conker l’écureuil, héros des futurs Banjo-Kazooie et Conker’s Bad Fur Day. Sympathique au premier abord, le jeu manque toutefois d’un univers attrayant, la conduite des véhicules n’est pas toujours aisée et certaines collisions s’avèrent bien trop punitives. Il innove surtout par son hub central permettant de se rendre à différents circuits, bien qu’encore assez limité ; le concept sera repris et bien mieux exploité dans l’excellent Crash Team Racing sur PlayStation. En 2007, Diddy Kong Racing est remasterisé sur Nintendo DS avec des graphismes lissés, de nouveaux circuits, un démarrage turbo à l’écran tactile et surtout une nette amélioration de la jouabilité. Pour des questions de licences, Conker et Banjo sont remplacés par Dixie et Tiny Kong.

Fort de son succès, une suite est alors annoncé pour la future Game Cube lors de l’E3 2001. L’unique trailer dévoile alors des courses alléchantes sur les montures déjà présentes dans les Donkey Kong Country, comme Rambi et Enguarde selon l’environnement traversé. Malheureusement, Donkey Kong Racing est annulé suite au rachat de Rare par Microsoft, survenu en 2002. De même, un Diddy Kong Pilot était prévu sur Game Boy Advance mais dut être suspendu avant de devenir Banjo-Pilot pour une sortie prévue au 12 janvier 2005, Nintendo ayant racheté les droits du personnage pour que Rare puisse développer le jeu dans l’univers de Banjo. Une bêta reste cependant jouable pour se faire une idée de ce qu’aurait pu donner le jeu. Le 28 juin 2007 arrive Donkey Kong Jet Race, nouveau jeu de course fortement méconnu. Initialement prévu pour sortir sur Game Cube sous le nom de Donkey Kong Bongo Blast afin de tirer parti des manettes en forme de bongos, il est finalement repoussé pour arriver sur Wii avec une jouabilité particulière à la Wiimote et au Nunchuk.

Le 22 novembre 1999, le gorille est de retour dans le genre de la plateforme avec Donkey Kong 64, premier jeu nécessitant l’utilisation de l’Expansion Pak, d’où la présence de l’accessoire dans la boîte du jeu. Dans la droite lignée de Super Mario 64 et de Banjo-Kazooie, le joueur redécouvre l’île de Donkey Kong entièrement modélisée en collectant des bananes d’or via la résolution d’énigmes et de mini-jeux. Le gameplay est vraiment varié car Donkey Kong peut désormais courir, nager, grimper aux arbres et attaquer au corps à corps. L’intérêt est également de débloquer d’autres personnages pour atteindre des zones auparavant inaccessibles : c’est ainsi qu’apparaissent Chunky, Tiny et Lanky Kong. Invité dans de nombreux jeux, Donkey Kong apparaît notamment dans les Mario Party. Personnage jouable dans les quatre premiers avant un retour dans le dixième, il anime des mini-jeux particuliers depuis Mario Party 5. Également apparu dans Mario Kart 64 aux côtés de Wario pour remplacer Koopa et Donkey Kong Junior, il fait partie des pilotes récurrent de la saga.

 

Le swing dans la peau

Des jeux symbolisant toute la richesse de la saga Donkey Kong !

Le 12 décembre 2003 débute une série de plusieurs jeux utilisant les bongos de la Game Cube pour jouer les percussionnistes. Donkey Konga s’impose en effet comme un jeu de rythme fort sympathique consistant à appuyer au bon moment sur des symboles qui défilent ; il est développé par Namco, grand habitué du genre dans les salles d’arcade. Le code couleur est différent selon qu’il faille frapper dans les mains, frapper le bongo droit, le bongo gauche ou les deux à la fois. Les symboles peuvent aussi être de différentes longueurs et leur vitesse de défilement varie évidemment selon la difficulté choisie. Les musiques remixent des chansons connues différentes selon la localisation, mais aussi des mélodies de classiques Nintendo comme Super Mario Bros, The Legend of Zelda, Donkey Kong Country et Super Smash Bros. Melee. Un deuxième épisode arrive le 1er juillet 2004 avec essentiellement de nouvelles musiques, par exemple tirées de Super Mario Bros. 3, Pokémon et F-Zero.

Paru le 17 mars 2005, Donkey Konga 3 ne dépasse pas les frontières japonaises et propose toujours le même type de contenu avec la possibilité de jouer Donkey Kong, Diddy Kong, Dixie Kong et Funky Kong. Nintendo n’en avait pourtant pas fini avec les bongos et sort Donkey Kong Jungle Beat le 16 décembre 2004. Il s’agit cette fois-ci dans un jeu de plates-formes 2D dans lequel il faut tapoter le bongo adéquat pour avancer à droite ou à gauche, puis les deux à la fois pour sauter. Donkey Kong cherchant à s’imposer comme le roi de la jungle, il affronte des boss imposants dans des séquences au gameplay proche d’un Punch-Out, où il faut se protéger et esquiver au bon moment avant de donner des coups bien placés. Précurseur du motion gaming, il obtient logiquement une version adaptée sur Wii en 2008. S’ensuivent Donkey Kong Jungle Fever et Donkey Kong Banana Kingdom, exclusivement dans les salles d’arcade japonaises.

Cherchant à percer sur Game Boy Advance en parallèle des portages des Donkey Kong Country, la saga essuie une nouvelle annulation d’un jeu Rare avec Donkey Kong Coconut Crackers, puzzle-game dévoilé en même temps que Diddy Kong Pilot à l’E3 2001. Tout comme ce dernier, il est retravaillé et devient It’s Mr. Pants, paru en 2004. Le primate met alors les bouchées doubles et revient sur la portable de Nintendo le 4 février 2005 dans Donkey Kong King of Swing, une sorte de puzzle-platformer dans lequel le joueur avance en s’accrochant à des piquets pouvant le faire pivoter dans les deux sens et se propulser pour attaquer des ennemis. Un gameplay fort original réitéré de manière plus aboutie sur Nintendo DS avec Donkey Kong Jungle Climber le 9 août 2007. Outre un retour à des graphismes proches de Donkey Kong Country, la visibilité étendue du double écran de la console augmente fortement les possibilités du jeu. Accroché à Donkey Kong, Diddy peut foncer plus loin et s’avère nécessaire pour l’utilisation d’objets spéciaux.

 

Le retour aux origines de Donkey Kong

L’héritage d’un savoir-faire qui fait sens !

Dix ans après le grand retour du concept du Donkey Kong original sur Game Boy, Nintendo imagine une nouvelle série de jeux faisant s’affronter le plombier et son ennemi d’origine. Quoi que pas tout à fait, car quand Mario versus Donkey Kong arrive le 24 mai 2004 sur Game Boy Advance, il fait en réalité face au primate de Donkey Kong Country et son emblématique cravate rouge. Toujours composé de plusieurs niveaux menant à des affrontements contre le gorille, le jeu multiplie les situations moyennant clés, interrupteurs et temps limité pour résoudre des puzzles. Le 25 septembre 2006, Mario versus Donkey Kong 2 La Marche des Minis innove sur Nintendo DS avec un gameplay tactile où il faut guider des Mini-Mario vers la sortie. Concept inspiré des Lemmings également repris par Mario versus Donkey Kong Pagaille à Mini-Land le 14 novembre 2010, après l’éditeur de niveaux proposé par Mario versus Donkey Kong Le Retour des Minis sur DSi. La suite de la série continue alors en dématérialisé (bien que des versions boîtes existent avec un code à gratter) avec Mario & Donkey Kong Minis on the Move le 9 mai 2013, qui reprend le concept d’un Tube-It et ses défis consistant à relier deux points l’un à l’autre, ainsi qu’avec Mario versus Donkey Kong Tipping Stars le 5 mars 2015, qui revient au concept d’origine sur Nintendo 3DS et Wii U.

Le 21 novembre 2010 sonne comme un retour à un certain âge d’or avec Donkey Kong Country Returns, jeu de plates-formes 2D développé par Retro Studios pour la Wii. Reprenant la formule des épisodes Super Nintendo, le jeu arbore un level design de grande qualité et troque les Kremlins pour un bestiaire différent dirigé par d’étranges créatures hypnotiseuses. Donkey et Diddy Kong sont cette fois-ci pourvus de deux cœurs et ce dernier lui permet de se maintenir quelques secondes dans les airs à l’aide d’un jet-pack. Le motion control est mis à profit car il faut secouer la wiimote en avançant pour provoquer une roulade, ce qui est discutable en termes ergonomiques. Les décors modélisés sont très jolis et cachent des arrière-plans dans lesquels il est possible d’être projeté ; on peut cependant regretter que les niveaux aquatiques soient absents et que Rambi le rhinocéros reste la seule monture disponible. Ramasser les lettres « KONG » de chaque niveau laisse place à des niveaux cachés dans des temples particulièrement retors ; les niveaux contiennent par ailleurs plusieurs pièces-puzzles à dénicher pour compléter le jeu à 100%. Les niveaux en ombres chinoises et ceux en tonneau jet-pack font partie des plus inspirés et certains boss promettent de superbes combats, comme les taupes à poursuivre dans les wagons du train. En 2013, Donkey Kong Country Returns est porté sur 3DS avec plusieurs ajouts, dont le monde du temple de la banane d’or qui comporte plusieurs niveaux inédits à parcourir.

Le 14 février 2014, Donkey Kong Country Tropical Freeze s’impose parmi les meilleurs jeux de la Wii U en reprenant la même formule que son prédécesseur dans un univers aux îles plus exotiques, allant des cimes automnales et ses moulins à la jungle juteuse pleine de fruits appétissants, en passant par l’atoll tropical et ses niveaux sous-marin qui font leur grand retour. Donkey et Diddy sont rejoints par Dixie et Cranky Kong : la première peut effectuer un petit vol très utile vers le haut tandis que le second peut rebondir avec sa canne façon Duck Tales, sachant qu’ils ont aussi leurs propres capacités sous l’eau. Très joli, le jeu surprend par sa caméra dynamique lors des passages sur rails et par ses superbes effets dans les niveaux aquatiques et en ombres chinoises. Le bestiaire reste similaire tandis que les musiques se veulent plus intenses que jamais. De nouveaux niveaux bonus apparaissent à l’occasion de sorties secrètes à dénicher façon Super Mario World. Quatre ans plus tard, alors que la saga semble au point mort, Donkey Kong Country Tropical Freeze est porté sur Switch avec la possibilité de jouer avec Funky Kong, rendant le jeu relativement facile grâce à ses nombreuses capacités.

Apparaissant dans de très nombreux autres jeux (Super Mario Bros. 3, The Legend of Zelda Oracle of Ages, Yoshi’s Island DS, Super Smash Bros. Brawl, Nintendo Land, NES Remix, Super Mario Odyssey …), Donkey Kong reste un personnage incontournable et omniprésent dans l’histoire du jeu vidéo. Décliné en plusieurs séries d’Amiibo, il est également à l’honneur dans le superbe Pixels de Chris Colombus, film rendant efficacement hommage à l’époque des jeux d’arcade. Une figure emblématique que l’on espère retrouver très bientôt dans de nouveaux projets vidéoludiques !

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