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Leisure Suit Larry : Wet Dreams Dry Twice – Test – PlayStation 4

4 mn de lecture
image jeu leisure suit larry : wet dreams dry twice
image playstation 4 leisure suit larry : wet dreams dry twice
  • Leisure Suit Larry : Wet Dreams Dry Twice
  • Disponible sur : PlayStation 4, Nintendo Switch, Xbox One, PC
  • Développé par : CrazyBunch
  • Edité par : AssembleEntertainment
  • Sortie le : 18 mai 2021
  • Genre : Point and click
  • pegi16

Leisure Suit Larry : Wet Dream Dry Twice réussit ce qu’on lui demande

Si l’on n’avait pas vu quelqu chose venir, c’est bien le retour de Larry Laffer en 2018. Ce héros d’une série de Point and click parmi les plus drôles de ce genre n’est pas vraiment « millenial compatible », tant il joue de second degré et de vannes vaseuses qui, entre nous, font bien plus hurler de rire dans les chaumières que rager sur Twitter. Leisure Suit Larry : Wet Dreams Dry Twice prend la suite de ce come back retentissant, toujours dans le même esprit taquin que l’on trouve si précieux.

Leisure Suit Larry : Wet Dreams Dry Twice est la suite directe du précédent opus, Wet Dreams Don’t Dry, dont les moments importants sont rappelés dès le début. Rappelons, sans le moindre spoiler, qu’il était question de propulser ce gros obsédé de Larry Laffer de nos jours, donc d’opposer son esprit sous la ceinture à la société actuelle qui ne peut plus supporter un plan de fessier dans un jeu (Mass Effect, on te salue bien bas). Après avoir quitté New Lost Wages pour rejoindre Cancum, notre anti-héros se voit bien dépourvu quand sa promise Faith disparaît apparemment définitivement. Alors qu’il doit finalement se marier avec la fille d’un maire local, qu’il ne connait pas de visu, Larry reçoit un étrange message du PIPhone de sa bien aimée. Dès lors, il se lance à l’aventure pour la retrouver, non sans une sorte de poupée gonflable pour le voyage.

un peu moins acerbe que son prédécesseur, Leisure Suit Larry : Wet Dreams Dry Twice joue tout de même avec les limites autorisées par le puritanisme actuel. Écrivons même qu’il les franchi allégrement, ce qui n’est ni un mal, ni étonnant. Le tout était de vérifier si l’histoire se tenait au-delà des blagues et autres sous-entendus plus ou moins finauds (mais toujours drôles, on ne se refait pas). Le constat est positif sur les trois quarts du récit, avec ce qu’il faut de rebondissements débiles, de personnages secondaires maboules et de dialogues à double niveau de lecture (le tout sous-titré en français, précisons-le puisque l’info n’est pas sur la boîte). La dernière ligne droite est peut-être un peu abrupte, on sent qu’il fallait en finir, mais globalement on termine l’aventure avec le sentiment d’avoir découvert un épisode clairement aussi réussit que son prédécesseur.

Salace certes, mais aussi plaisant à jouer

image test leisure suit larry : wet dreams dry twice

Les personnages secondaires sont toujours aussi drôles.

Côté gameplay, Leisure Suit Larry : Wet Dreams Dry Twice ne cherche pas à réinventer le Point and click, mais à proposer une expérience efficace. On dirige Larry avec le stick gauche, clique sur les deux sticks fait apparaître tous les points d’intérêt à l’écran, et l’on a toujours accès au PIPhone pour gérer les objets. C’est dans cette interface faite pour s’adapter aux consoles (on ne plisse pas les yeux, tant mieux) que l’on pourra vérifier la description, ou associer deux éléments afin d’en créer un seul. Aussi, on pourra relire les objectifs en cours, important car on a vite fait d’oublier où on en est. Aussi, vous ferez attention car de petites quêtes annexes apparaîtront, toujours rigolotes à menées à leur terme.

L’ergonomie est très satisfaisante, on ne passe pas notre vie dans les menus. La bonne idée de Leisure Suit Larry : Wet Dreams Dry Twice, c’est d’avoir associé une touche à un objet de l’inventaire, que l’on peut changer avec les gâchettes. C’est efficace, et cela permet d’aller plus vite quand on tente des associations désespérées lors des inévitables blocages (on n’est pas dans un walking simulator, il va falloir réfléchir). L’appareil photo du PIPhone permet d’immortaliser certains objets inamovibles afin de les réutiliser dans les plans. Car, parfois, Larry va devoir se mettre à l’ouvrage et, par exemple, construire un radeau avec ce qu’il trouve ici ou là. Là encore, ce n’est pas une révolution, on peut même regretter que ce ne soit pas un peu plus utilisé dans le cheminement, mais ça fonctionne sans le moindre souci.

Les obsédés vont voir du pays

image gameplay leisure suit larry wet dreams dry twice

Observez bien les décors…

Leisure Suit Larry : Wet Dreams Dry Twice se termine en une dizaine d’heures, ce qui est amplement suffisant pour un Point and click. Le temps de découvrir des lieux plus diversifier que dans son ainé, et c’est là encore un bon point. Si l’on débute sur l’ensoleillé Cancum, caramba, on embarquera aussi dans un sous-marin, ou l’on découvrira un luxueux hôtel désaffecté pour communistes dégénérés. On termine l’expérience avec la sensation du devoir accompli, même si la rejouabilité n’est pas vraiment au rendez-vous.

Techniquement, Leisure Suit Larry : Wet Dreams Dry Twice est là encore dans la droite continuité de son prédécesseur. C’est très fin à l’écran, avec pas mal de détails, évidemment sans aucune trace d’un quelconque ralentissement. Par contre, on regrette toujours ce manque d’animation qui pourrait dynamiser les différents tableaux. La direction artistique, très typée dessin animé, nous séduit de par son petit côté rétro. Enfin, sachez que les voix sont toujours doublé en anglais, avec un grand soin dans les intonations. Les musiques, elles, ne nous ont laissé aucun souvenir.

Conclusion

Leisure Suit Larry : Wet Dreams Dry Twice ne réinvente ni le genre ni la licence, mais il soigne tout ce qui doit l’être. Son histoire rocambolesque est l’occasion de blagues aussi salaces que drôlissimes, ce qui plaira particulièrement aux joueurs qui ont connu l’âge d’or du Point and click. Aussi, on apprécie la simplicité du gameplay, l’efficacité de l’ergonomie qui ne nous fait pas passer notre temps dans d’innombrables menus. Si l’on regrettera tout de même une rejouabilité en berne et une fin abrupte, on ne peut que se satisfaire d’un tel résultat.

15 /20
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